• Tour Eiffel, Brassaï, entre 1930 et 1932 ©Centre Pompidou, MNAM-CCI

     

    « Anne Hidalgo esquisse sous nos yeux sa ville du XXIe siècle : un bidonville hérissé de blocs de béton, sans bancs publics et plein de jardinets défraîchis aux pieds des arbres », estime l’écrivain Jonathan Siksou.

    Dans son ouvrage : "Capitale" l'auteur donne en quatre chapitres – Voir détruire, Voir mourir, Ne plus voir et Ne plus savoir –  la tonalité de son propos.

     

    >> "Capitale" vient de paraître aux Editions du Cerf.

     

     


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  • Revoir Paris.

    Sous le métro aérien, Paris, Boulevard de la Chapelle, 1951 Copyright : Henri Cartier-Bresson (photo recadrée)

     

    Pour sa première exposition après sa réouverture, le Musée Carnavalet – Histoire de Paris s’associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l’importance de Paris dans la vie et l’œuvre de ce photographe, l’un des plus grands photographes français du 20e siècle.
    L'exposition s'intitule sobrement "Revoir Paris", une ville qui l'a inspiré pendant près de 40 ans. 

    Dès 1931 et jusqu'en 1973, cet artiste français a constitué une œuvre monumentale avec des milliers de clichés qui ont marqué l'histoire. Il a posé les bases de la photographie de rue avec, notamment, de nombreuses photos prises à Paris car Cartier-Bresson voyageur au long cours, a toujours eu Paris comme port d’attache.

    Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son œuvre, témoignent de ses errances. Cette mosaïque d'images définit aussi un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.


    >> A voir absolument jusqu'au 31 octobre 2021 au Musée Carnavalet : 23, rue de Sévigné 75003 Paris

    >> La même image, non recadrée

    >> Henri Cartier-Bresson sur Parisperdu :

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  • Dubuffet/Villeglé : une affiche dans la ville

    Affiche lacérée par Jacques Villeglé, Rue du Grenier-Saint-Lazare, 18 février 1975
    (© 2021, ADAGP, Paris / Frac Bretagne (photographie Hervé Beurel))

     

    La Fondation Dubuffet revient sur un aspect relativement méconnu du travail de l’artiste : Dubuffet affichiste. Cette exposition révèle également comment l'une des affiches de l'artiste va, en particulier, intervenir dans une série à part entière de Jacques Villeglé.
    De 1944 à son décès en 1985, Dubuffet a imaginé une centaine d’affiches pour accompagner ses expositions personnelles tant en Europe qu’aux États-Unis. L'exposition montre combien elles reflètent fidèlement les préoccupations du moment, les différentes transformations survenues dans la chronologie de cette œuvre prolifique et dense où apparaissent des temps forts, tel le cycle de L’Hourloupe qui s’étend sur près de douze ans (1962-1974).

    En 1975, Jacques Villeglé découvre les affiches de Dubuffet. Il en arrache une première pour l’incorporer dans ses travaux de « peinture dans la non-peinture ». Le bonhomme de Dubuffet devient alors le nouveau personnage d’une suite d’une quarantaine d’affiches lacérées réalisées entre février et décembre 1975 que Villeglé exposera dix ans plus tard, en 1985, à la Maison de la Culture de Rennes sous le titre Le Retour de L’Hourloupe.

     

     

    >> Fondation Dubuffet
    137 rue de Sèvres - 75006 Paris 6e
    Du 7 septembre 2021 au 7 janvier 2022

     

    >> L'affiche de Dubuffet, non-lacérée


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  • En vacances … Summer holidays …

     

    En vacances … Summer holidays …

    Retrouverez Parisperdu dès le 30 août 2021.

    Les "posts" sont suspendus durant cette période de vacances ... loin de Paris.

    Mais la messagerie reste ouverte : 24/24, 7/7;  aussi, pour me contacter, c'est ici

     

     


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  • Éole, il aurait pu être beau mon jardin…

     Les Jardins d'Éole et des consommateurs de crack dans le Jardin (juin 2021)

     

    A Paris, Stalingrad a une lourde réputation à porter. Le quartier est, en effet, l'un des hauts lieux de la vente et de la consommation de drogues.

    A Stalingrad, la came empoisonne la vie : celle des résidents comme celle des consommateurs. Elle est présente dans tous les lieux publics, en particulier dans les interstices laissés vacants dans la ville ; elle accapare l’espace, suscite de multiples scènes de violence entre les différents protagonistes – dealers, usagers, policiers – et produit une délinquance au quotidien.

    Pourtant, dans un secteur qui constitue l’un des derniers îlots du nord-est parisien laissés à l’abandon et où l'ambiance est particulièrement pesante, une fenêtre de légèreté, une porte d'espoir s'était ouverte en mai 2007 avec la création des Jardins d’Éole.

    Derrière cette étiquette bucolique se cache une opération qui pourrait sans doute à terme transfigurer le quartier. Car les jardins d’Éole, qui s’étalent tout de même sur 4 hectares, viennent combler l’absence quasi totale d’espace vert digne de ce nom dans le 18e arrondissement.

    Certes, le lieu n’est pas forcément gâté, coincé entre les voies ferrées menant à la gare du Nord et la rue d’Aubervilliers, rue appelée à être redynamisée et remise en valeur, mais encore très fréquentée la nuit par les dealers. Une partie des jardins restant ouverte 24 heures sur 24, l’objectif non caché est de permettre aux riverains, par leur présence le soir et la nuit, d'inciter les dealers de la rue d’Aubervilliers à renoncer à leur trafic.

    Pour ce qui est du jardin paysagé, il est certain que même si la proximité des voies ferrées peine à se faire oublier, malgré la présence d’une butte qui les occulte quelque peu, il aurait pu être beau mon jardin…

    Mais il y a quelques mois patatras, invités par la Mairie de Paris, les dealers et les consommateurs de crack ont envahi le jardin H24, créant un lourd climat d'insécurité, agressant les passant et les familles voulant profiter du jardin. Des rixes ont éclaté, des poussettes d'enfants ont été malmenées… Puis le jardin a été évacué des vendeurs et des consommateurs de drogues, la police monte la garde. Mais cela conduit seulement déplacer le problème de quelques centaines de mètres, la drogue est retournée à Stalingrad…

    Pour les jardins, il faudra être patient. La nature doit encore grandir et donnera, espérons-le, à ces Jardins d’Éole, un petit air de parc de la Villette...
    Alors peut-être le secteur sera devenu plus respirable.

     

    >> Sur Slate : un reportage sur les consommateurs de crack dans les jardins d'Éole.

    >> Affiche apposée dans les Jardins d'Éole (Juin_2021)

     

     

     


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