• Ni fauves, ni clowns, le cirque Romanès n'est pas un cirque traditionnel, ni un nouveau cirque, c'est un cirque ouvert, où les gens du voyage nous regardent en même temps que nous regardons.

    Si le cirque Romanès n'est pas "traditionnel", il est un lieu où se poursuit la tradition du spectacle, une vraie culture, celle des familles du voyage, avec la simplicité d'un geste universel.
    La musique sans cesse, accompagne, exalte et relance les acrobates, elle ponctue moins qu'elle n'invite et enveloppe, ces artisans du spectacle.
    Ainsi, en plein Paris, niché au fond d'un terrain vague, Alexandre, Délia et leur smala, signalés par quelques caravanes, une joyeuse marmaille et un modeste mais fier chapiteau, perpétuent la grande tradition du cirque.
    Si le spectateur, avisé ou égaré, a la sensation d'être accueilli au sein d'une authentique et chaleureuse famille tsigane, c'est qu'ils sont tous cousins. Cousins à la "mode Romanès", c'est-à-dire unis : gadjés et gitans, enfants de la balle, musiciens, acrobates et jongleurs, tous autour d'une certaine idée de la corde raide ...
     

    Mais aujourd'hui, planter un chapiteau dans Paris n'est pas facile, aussi, le cirque Romanès qui longtemps s'est produit dans des lieux insolites, au fil de terrains laissés en friches : passage Lathuile dans le 18ème, rue Paul-Bert dans le 11ème, ...  se retrouve désormais dans des espaces plus dédiés à son activité mais beaucoup moins pittoresques, comme la pelouse de Reuilly, Porte Dorée.



    >> En savoir plus sur le cirque tsigane Romanès

    >> Ecouter Délia Romanès : "Am Sà-mi pierd capul / J'aimerai perdre la tête" (YouTube). Dans cet extrait, la voix de Délia fascine par sa vision romantique, son sens de la danse, de la fête, mais aussi son insondable mélancolie.

    >> "Ils ont dit ...." ... à la sortie du spectacle (Real Player)


     


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  • Au 78 rue de Belleville, un magasin improbable se tenait-là. Monsieur Meghira a ouvert cette boutique en 1951. Sur la porte d'entrée, une pancarte indique : " Ici vous trouverez : articles de coutellerie, affûtage de ciseaux, couteaux, canifs, ...".


    Mais en vérité, pour celui qui s'aventurait ici, on y trouvait bien plus : l'amabilité et la sincérité d'un homme d'un autre siècle ... très loin des règles tyranniques de la mondialisation. La boutique aux couteaux de M. Meghira n'avait aucune chance de perdurer ...

     


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  • Tout là-haut sur la Butte de Belleville, Minelle prend chaque soir son accordéon. Elle n'a pas son pareil pour faire chanter et danser les clients de cet authentique bistrot parisien qu'est le Vieux Belleville.

    >> En savoir plus sur le "Vieux Belleville"

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  • L'endroit est très retiré : un passage s'ouvre au 30 de l'Avenue et débouche sur la rue des Marguettes, que l'on aperçoit au fond.
    Ce lieu est encore occupé par de petits ateliers d'artisans en proximité immédiate de l'hôpital Trousseau.

    Tout près d'ici habitait, en 1933, Violette Nozière qui défraya la chronique judiciaire dans les années trente ...


    >> Violette Nozière (1916-1966)

    >> Violette Nozière, le film de Claude Chabrol (1978)



     


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    La passerelle n'enjambe plus que des voies désaffectées : celles du chemin de fer de la Petite Ceinture.

    Les immeubles attenants (Squares du Massif Central, de la Vendée, du Sancerrois) sont situés sur l'emprise des anciennes fortifications de Paris, à l'endroit exact où celles-ci atteignaient leur largeur maximale (près de 140 mètres).

    La route des Fortifications, toute proche, est encore-là pour en témoigner.



    >> Entrer et se balader sur la Petite Ceinture.

     

     

     


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