• C'est un coin perdu du 18ème ... la rue du Ruisseau enjambe le chemin de fer de ceinture et conduit à la villa des Tulipes, nommée jadis impasse Malassis.

    Des becs de gaz à l'ancienne éclairent cette voie protégée, bordée de pavillons individuels sans grand standing.

    Au numéro 8, on trouvait un bar des plus ordinaires.

    Mehdi, le patron passait le plus clair de son temps à lire le journal dans l'attente d'hypothétiques clients. Son établissement possédait pourtant une particularité que lui auraient enviée des établissements bien plus prestigieux dans Paris : une double entrée ...  Le bar de Mehdi s'ouvrait en effet sur la villa des Tulipes et sur une autre villa parallèle : la villa Lécuyer ...

    C'est tout près d'ici, à deux pas  de la porte de Clignancourt que Joseph Joffo passa son enfance.

     

    >> Retrouvez l'auteur d' « Un sac de billes ».

     


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  • A l'âge de 19 ans, Minh-Tam Kaplan commence le jonglage et se forme tout seul.

    Dans les années 90, il fonde la compagnie des "Cracheurs de rêves". Beaucoup de ses compagnons-artistes sont issus de l'école du Cirque d'Annie Fratellini.

    Les "Cracheurs de rêves" se spécialisent alors dans les soirées à thèmes et se produisent ... au festival du film de Cannes, par exemple, et dans de nombreuses manifestations prestigieuses.

    Beaucoup moins prestigieuse était la cabane en planches qui abritait sa compagnie , dans cette rue en demi-lune qu'est la rue Juillet dans le 20ème arrondissement.  

    Minh-Tam avait trouvé-là un lieu improbable pour, chaque jour s'entrainer et entreposer le matériel et les accessoires de toute sa troupe. Aujourd'hui, la cabane a disparu, les « Cracheurs de rêves » se sont séparés ... mais Minh-Tam continue toujours à faire rêver son public ...


    >> Retrouver Minh-Tam au Cirkus Cirkör.

    >> En savoir plus sur le Cirkus Cirkör.

     

     


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  • "Quand, de fil en aiguille, ces deux enfants reviendront vers leur point de départ, ils trouveront peut-être, gravés sur le mur, leurs noms enlacés. 
    Beaucoup ne peuvent espérer tant".

    Pierre Mac Orlan

    Post-face de l'ouvrage "Belleville Ménilmontant" de Willy Ronis

    >> En écho à cette photo prise à l'arrêt de bus "Navier" dans le 17ème arrondissement, voyez celle de Willy Ronis dans "Belleville Ménilmontant" Editions Arthaud (Troisième Edition 1989) : Photo N° 65 "Place des Fêtes".

     

     

     


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  • La lourde porte du bâtiment aux vitres fracassées (Voir Billet du 13 mai 2006) s'est ouverte ... et surprise : ils sont encore-là !

    Les wagons frigorifiques n'ont pas bougé des 4 quais de l'ancienne gare de Bercy  ... et pour cause, une partie du raccordement des voies vers la ligne d'Austerlitz a été déposée : nous sommes-là face à des wagons prisonniers dans une gare fantôme !


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  • Coincée entre la Seine, le débouché de l'autoroute A4 et le Périphérique, cette ancienne gare frigorifique desservait les entrepôts à vin de Bercy.

    Dès 1906, il ya donc cent ans, on jugea nécessaire d'adjoindre à la gare de Bercy Marchandises, située près de la gare de Lyon, une nouvelle gare qui recevrait les vins d'Algérie arrivant de Marseille par wagons-citernes frigorifiques.

    La fermeture des entrepôts de Bercy au début des années 70 entraîne l'arrêt de l'activité de cette gare - unique en France - qui, dès lors, sera laissée à l'abandon.

    En 1997, les bâtiments sont cédés par la SNCF à la ville de Paris. Le site change alors de nom pour devenir la « Halle Rapée Supérieure ». Deux entreprises y sont logées quelque temps et assurent leur trafic par rail grâce au poste d'aiguillage - alors encore opérationnel - et qui les raccorde aussi bien aux lignes de la gare de Lyon qu'à celles de la gare d'Austerlitz. 

    Aujourd'hui, toute activité a cessé sur ce site, ... mais cet autre bâtiment aux vitres fracassées - que l'on peut voir ici adossé au côté droit de l'ancienne gare frigorifique - conserve tout son mystère derrière sa lourde porte fermée ...


    >> La dernière trace du lieu ...

     

     

     


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