• Mod's Hair - 102, Boulevard Ney - 75018 Paris

    Elle, c'est Lisa. Mais Eric, son petit ami, l'appelle toujours Mona !
    Sans doute à cause de l'admiration qu'il porte à Léonard de Vinci ?
    Mona-Lisa était donc toute désignée pour devenir le modèle d'un artiste-peintre, d'un sculpteur ...

    Mais c'est un photographe qui, un jour, l'enrôla pour une séance photos. Oh, rien de très artistique, il s'agissait de produire un poster, destiné à promouvoir une chaine de coiffeurs franchisés.
    Au dernier moment, le modèle masculin qui devait poser aux côtés de Mona, fit faux-bon ... et c'est Eric qui le remplaça ... au pied levé.
    Eric fut soigneusement peigné, on le maquilla et il dû enlever sa chemise, "pour faire plus naturel" lui dit-on.

    Au photographe qui lui demandait son prénom, il dit : "Moi, c'est Léonardo, je vis avec Mona, enfin je veux dire ... Lisa". Le photographe ne perçu pas l'allusion et, en une demi-heure, la séance fut bouclée.

    Aujourd'hui, Mona-Lisa et Léonardo-Eric s'affichent dans les vitrines d'une multitude de magasins et ce, à travers l'Europe entière. Mais c'est à la porte de Clignancourt que nous les avons réellement rencontrés ...


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  • La foule qui tourbillonne de façon incessante à Montmartre, sur la place du Tertre, m'envoie invariablement en écho la chanson d'Edith Piaf :

    "Je revois la ville en fête et en délire
    Suffoquant sous le soleil et sous la joie
    Et j'entends dans la musique les cris, les rires
    Qui éclatent et rebondissent autour de moi
    Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
    Étourdie, désemparée, je reste là
    Quand soudain, je me retourne, il se recule,
    Et la foule vient me jeter entre ses bras..."

    "La foule", a son histoire. C'est à l'occasion d'une tournée en Argentine qu'Edith Piaf est intéressée par une valse péruvienne d'Angel Cabral, intitulée en espagnol :"Amor De Mis Amores". Elle donne la partition à son éditeur Pierre Ribert qui confie l'œuvre au parolier Michel Rivgauche, de son vrai nom Mariano Ruiz.
    Celui-ci écrira les paroles françaises de "La Foule", en se laissant guider par la musique, ... et ce sera un énorme succès !



    >> "La foule" par  Edith Piaf (vidéo clip)

    >> Voir aussi sur Parisperdu : "Léon, gribouilleur place du Tertre".

     

     


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  • Le vieux Palais de justice de l'île de la Cité n'est plus adapté depuis des années aux besoins de la juridiction parisienne. Il est donc envisagé de réorganiser les Cours de cassation, d'appel et d'assises dans le palais historique tandis que le Tribunal de Grande Instance (TGI) serait délocalisé sur un autre site.

    L'Etat retiendrait volontiers le site de "La Halle Freyssinet", une vaste halle industrielle des années 1920, dans le quartier de Tolbiac, en bordure des voies d'Austerlitz, non loin de la Très Grande Bibliothèque.

    Fin 2007, un concours d'idées international a désigné, Josep Fuses et Joan Viader comme architectes vainqueurs du projet du nouveau TGI parisien. Les deux architectes catalans proposent un projet audacieux dans lequel, la Halle Freyssinet, est entièrement conservée ... et ce n'est que justice ! Elle se voit adjoindre une quatrième nef sur pilotis et ce "mix" de bâtiments conserve incontestablement l'esprit des lieux chers à Léo Mallet, à Nestor Burma et à Jean-Pierre Melleville ...

    Mais, l'État et la Ville de Paris s'opposent sur le site définitif du futur TGI, chacun préférant une adresse différente dans le 13ème arrondissement. Le nouveau grand projet d'urbanisme suscite, par ailleurs, la fronde d'associations de riverains, ultra mobilisées et encouragées par les prises de position de la  mairie du 13ème qui ne veut pas du projet dans le  quartier de Tolbiac.

    La Ville de Paris a donc proposé le site de Masséna, un peu plus à l'est, sur un terrain coincé entre le périphérique et les boulevards des Maréchaux.
    Impossible, répond l'État : ce site nécessiterait de lourds aménagements, incompatibles avec la date de livraison du TGI, programmée pour 2012-2013.

    Le démarrage des travaux n'est prévu qu'en 2010 ... affaire à suivre donc ...



    >> Le site web de l'EPPJP - Etablissement public du palais de justice de Paris.

    >> Fuses-Viader, Arquitectes Associats

    >> La halle Freyssinet : déjà sur "Parisperdu".



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  • Entrée du 18, rue des Partants - Paris 20ème

    Nous voilà à nouveau rue des Partants, une rue symbole de Parisperdu, tant elle a vécu, ces dernières années de profonds bouleversements.
    Dans la rue, presque toutes les maisons sont murées, leurs habitants ont déserté les lieux.
    Seule, au n° 18, une porte reste ouverte, grande ouverte, ... sans doute un locataire récalcitrant qui a refusé de partir !

    Au fond de l'entrée, la lumière venue du jardin, irradie l'espace et incite irrésistiblement à pénétrer plus avant. C'est comme un appel vers l'inconnu, vers un souffle de vie dans ce quartier moribond.

    Dans la lumière dense de cette fin d'après-midi de juillet, ce couloir désolé apparaissait alors comme un chemin abstrait, comme le départ vers l'infini et même au-delà, comme un passage aboutissant à d'improbables paradis ...


    >>
    Escalier intérieur du 18, rue des Partants: "Vers l'infini et même au-delà ... "


     


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  • 79, rue des Haies Paris 20ème

    On est parfois conduit, par le plus pur des hasards, dans une rue calme et silencieuse, une rue sans charme spécial, une rue qui demeure comme abstraite...
    Mais soudain, d'un coup d'œil, d'un détail aperçu, cette rue peut révéler une réelle poésie.

    Rue des Haie, dans le "20ème profond", le hasard fit que, par un jour de soleil, je levais les yeux sur cette façade au revêtement ocre jaune.
    Et là, quelle ne fut pas ma surprise ? Ce fut une apparition... A l'une des fenêtres, une fillette à demi-cachée par le garde-corps, dressait, vers le ciel, ses frêles bras ... gantés de lourds gants de boxe !

    La fillette ne resta là qu'un instant, dans une position qui pouvait, tout à la fois, exprimer la violence ou la victoire.
    Soudain elle disparue et, sans elle, la façade de l'immeuble me paru bien fade ...
    De nouveau, le silence rempli toute la rue ...


    >> Voir aussi sur Parisperdu :"Enfances parisiennes".

     


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