• Lu dans un forum (sic) :

    " Bon voila jaimeré bien savoir si ya un metier comme graffeur professionnel car je pratik tré souvent et c ma passion jaimeré en faire mon metier".

       

    Première réponse :

    "Bon, mais c'est quoi exactement un "graffeur professionnel"?  En terme précis je veux dire, parce qu'en gros je vois bien un peu, mais c'est quand même pas bien clair et il m'arrive de confondre avec d'autre métier".

     

    Deuxième contribution:

    "Graffeur est le mot exact mais plus couramment on dit tagueur, c'est un art mais certain l'utilise pour écrire des conneries ou faire des trucs moches. Je ne sais pas si je suis bien clair".
     

    Troisième contribution:

    "Graffeurs pro? Oui, les professionnels exposent ou font des œuvres à la demande des municipalités ou de particuliers, voire d'entreprises ... ça c'est bien et je ne peux que t'encourager si tu as des dispositions artistiques ou picturales".

     

    Quatrième contribution:

    "L'âme du graff c'est son caractère spontané, urbain, social. Le professionnaliser revient à l'incorporer dans un système qui l'a toujours rejeté dans sa vraie forme, contre lequel il est toujours allé à contre courant. Professionnaliser le graff c'est lui enlever son âme".

     

     Cinquième contribution:

    "De là à en faire une profession, je pense que c'est un peu délicat. Les clients ne courent pas les rues non plus je pense..."

     

    Sixième contribution:

    "Je veux dire que le graff ne doit jamais être un métier, ça le tuerait. Ce qui fait la force de ce mouvement, c'est bien parce qu'il est fait dans l'urgence (plus ou moins, selon les endroits bien sûr). Il existe des expos de graff. Mais de là à généraliser ce mouvement pour en faire un métier..."

     

    Et pour clôturer le forum, une ultime réponse :

    "Oui, ça existe. La preuve : j'ai trouvé ça sur internet !".



    >> Voir aussi sur Parisperdu : "Le Grand Palais des tagueurs"

    >> Voir aussi sur Parisperdu : "Manu et ses copains « graffeurs » en action sur l'ancien site des Frigos dans le 13ème".

    >> Voir aussi sur Parisperdu: "Né dans la rue …"




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  • Délia Romanès chante et danse devant son chapiteau, boulevard de Reims- Paris 17ème

     

    Les Romanès sont de retour avec un nouveau spectacle intitulé "Paradis Tzigane".

    A Paris, ils sont au complet, des aïeuls musiciens aux fillettes acrobates, dont l'impeccable petite trapéziste Rose-Reine … mais aussi avec la terrible et magnifique Délia "qui lit les lignes de la main … jusqu'au coude" ! Tous participeront à la fête et ce, … jusqu'au 31 janvier 2010 !

     

    Chez les Romanès, ce n'est pas un énième spectacle de cirque que l'on vient voir, on y vient pour rencontrer une famille attachante, une famille où l'on partage tout avec tous, une famille où l'on "naît" artiste.

     

    Sous leur chapiteau irradié de lumière et de chaleur, les Romanès font, à tout moment, surgir l'émotion et la poésie par l'agilité d'un contorsionniste, la grâce d'une funambule, la sensualité d'une ballerine ...

     

    Après le spectacle, public et artistes dansent et ripaillent ensemble. Ça tombe bien, on n'avait pas envie de partir...

     

    Et vous pouvez même revenir pour le 31 décembre, car pour ce dernier soir de l'année, les Romanès ont programmé un Réveillon à leur façon, où après le spectacle, avec la famille Romanès, son orchestre tzigane et des artistes invités, vous pourrez danser jusqu’à l’aube. Vous pourrez aussi partager le barbecue de côtelettes de mouton, les choux farcis et divers plats des Balkans ... avec bien sûr, champagne et boissons à volonté !

     

    Réservation indispensable : 06 88 09 22 67 ou 06 99 19 49 59

    Le chapiteau du Cirque Tzigane Romanès est planté au niveau du 42-44 Boulevard de Reims (à l'angle de la rue de Courcelles) dans le 17ème arrondissement (Métro : Porte de Champerret).

     

    >> Le Cirque Romanès.

     

     

    >> Déjà sur Parisperdu: " Alexandre Romanès et son cirque tzigane ... "




     

     


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  • Rue Caulaincourt - 75018 Paris


    A Paris, les transitions sont parfois insensibles, mais le plus souvent, elles sont brutales … surtout quand on passe derrière le décor des grandes avenues haussmanniennes.
    Ainsi, en empruntant les coulisses, en se faufilant derrière la place Clichy, à travers les passages, on atteint le cimetière de Montmartre, un no man's land de verdure et de pierres taillées.

    Du pont métallique qui le surplombe, on aperçoit la tombe de Sacha Guitry, et sous les arbres repose une bonne partie du Gotha du XIXème siècle.
    De la tombe la plus modeste aux caveaux grandiloquents, on n'est pas au bout de ses surprises au cimetière de Montmartre, ainsi un inconnu qui répond au superbe nom d'Iffla Osiris a fait placer sur sa tombe la reproduction grandeur nature du Moïse de Michel-Ange, avec cet épitaphe: "Au premier législateur" !

    Huit heures moins dix, à cette heure matinale, l'activité urbaine est encore ralentie, ce qui sied parfaitement à ce lieu calme, apaisant, moins célèbre bien sûr que le "Père-Lachaise" mais tout aussi romantique et souvent plus pittoresque …



    >> L'histoire extraordinaire de Daniel IFFLA-OSIRIS  (1825-1907).

    >> Visite guidée du cimetière de Montmartre.

    >> Déjà sur Parisperdu : " Paris, de Paul Valéry à Patrick Modiano ..."

     

     

     

     


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