• Fabio Reti   "Le piéton des Halles" (1975): Mur peint dans le quartier des Halles à Paris. ...

     

    "Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi que dans mes voyages que j'ai fait seul et à pied", raconte Jean-Jacques Rousseau dans ses Confessions.

     

    Mais aujourd'hui, à Paris, pourquoi marcherait-on encore ?

     

    Pour s'aérer l'esprit, pour découvrir de nouveaux lieux, pour renouer avec l'histoire et le patrimoine, pour réaliser de nouvelles rencontres avec des amoureux de leur cité … ?

    Il y a mille et une raisons de partir parcourir les quartiers calmes de la capitale, lorsque le bruit, la vitesse et la foule qui s'agite autour de vous, finissent par vous prendre la tête.

    Alors lâchez tout et partez prendre l'air sur les hauteurs des quartiers Est de la capitale. Partez arpenter les rues isolées et les impasses désertes, car comme disait Jacques Lanzmann - grand marcheur devant l'éternel : "On ne voit bien qu'avec ses pieds".

     

     A Belleville, à Ménilmontant, mais aussi à Charonne ou aux Batignolles, vous allez pouvoir aller au bout de vous-même, vous émerveillez de toutes ces petites choses qui surgissent au hasard des rues, tout en vous laissant gagner par une merveilleuse sensation de liberté.


    Le temps ne passe plus. Il vous attend.
    Alors laissez-vous emporter par ce Paris, … l'authentique, le vrai Paris !

     

    Billet dédié à Nadège, elle se reconnaitra …

     

    >> Déjà dans Parisperdu, Jean-Jacques Rousseau : "Rêveries du promeneur solitaire".

     

    >> Le Piéton de  Fabio Reti  "in situ" …

     

     


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    Cage en verre et profilés en aluminium, les fameuses cabines téléphoniques dites "modèle de Paris", ont un look inchangé depuis les années 1980. Elles font partie du paysage urbain et nous ne les remarquons presque plus, tellement nous y sommes habitués.

    Mais aujourd'hui, elles sont réellement menacées … et beaucoup ont déjà disparu des rues de la capitale. Souvent vandalisée, désormais peu utilisée, la cabine sera déposée, c'est-à-dire  supprimée, si son temps d'utilisation n'atteint pas cinq minutes par jour sur une période d'un an.

    Bien sûr, la vraie raison du désamour de ses utilisateurs est l'explosion, au cours les dix dernières années, du nombre de possesseurs de téléphones portables. Et aujourd'hui, l'usage d'un publiphone est devenu très marginal: là où le portable ne passe pas, s'il est déchargé, ou si … tout bêtement on l'a oublié chez soi !

    Il y a une cabine tout près de chez moi, et c'est vrai qu'il n'y a jamais personne à l'intérieur. Sauf ce matin, où j'y ai vu quelqu'un … Oui, un homme dans la cabine, et de surcroît … qui téléphonait. Mais, en y regardant de plus près, … il appelait avec son portable !
    Ce matin, il pleuvait si fort que cet abri était sans doute, pour lui, plus que bienvenu …


    >> En reste-t-il une près de chez vous ?
    Liste des 238 cabines France Télécom encore en service, en France.



    >> Les cabines téléphoniques, vedettes de la Nuit Blanche 2005.
     

     

     


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