• Tête de Moaï dans le hall d'entrée du Musée du quai Branly – Paris 7ème

    Récemment un ami m'a dit : "Si tu veux voir les Moaï, pas besoin d'aller jusqu'à la lointaine île de Pâques, vas tout simplement au musée du quai Branly et là, tu pourras en voir trois !".

    Alors je me suis rendu dans ce musée flambant neuf et, effectivement, dès le hall d’entrée, impossible de manquer, haut perchée, la tête d'un Moaï.
    Mais hélas, … il ne s'agit que d'une tête, et la sombre console d'acier censée remplacer le corps de la statue, ne me fait pas rêver. Pour moi … "ça le fait pas" !

    Je découvrirai une deuxième tête, bien plus petite, au Pavillon des Sessions, et une troisième tête de Moaï sur le plateau des collections permanentes de ce même musée.
    Mais voilà, 3 têtes n'ont jamais fait un Moaï entier !

    Alors c'est décidé, je pars très bientôt pour l'île de Pâques.
    Là-bas, à 15 000 kilomètres de Paris, 980 géants de pierre m'attendent …
    Je reviendrai vous en parler ici ….

     

    >> Visiter le musée du quai Branly.

    >> Déplacement exceptionnel d’une tête de Moaï au musée du quai Branly.

    >> En 2010, un Moaï entier vient à Paris …?

     



    1 commentaire
  • Entre les deux bistrots cultes: "Aux Folies" et "Au vieux Saumur" s'ouvre la rue Dénoyez, le "paradis du graff"_ Paris 20ème (juin 2012)


    Belleville n'est pas Oberkampf, aussi ne trouve-t-on ici que très peu de bars branchés ou décalés. Quelques bars à vins dans la mouvance "bobo-chicos" ont bien essayé de s’implanter mais le quartier demeure encore largement orienté vers le demi de bière pas cher et la faune alternative "qui va avec". 

    L'adresse incontournable de Belleville : "Aux Folies" est située au coin des rues de Belleville et Dénoyez, ce café attire une énorme clientèle, venue de tous horizons, qui s’agglutine ici dans le bruit et l'agitation.

    Mais Belleville reste avant tout le quartier des petits restaurants pas chers qui vous permettront de faire le tour du monde en parcourant seulement quelques rues. L'Asie est largement représentée avec: "Au Poivre de Szechuan" (chinois), "Krung Thep" (thaï) et d'innombrables restaurants vietnamiens servant leur soupe pho, très insolite mais non moins addictive !

    On trouve aussi des bars à tapas espagnol (Chez Ramona), des restaurants argentins (Chez Valentin), des "épiceries- sandwichs" aux prix imbattables (Chez les polonaises Adriana et Margot) …

    Toutefois on peut aussi rester dans la tradition culturelle et culinaire française en fréquentant "Le Baratin", une vénérable maison à la cuisine de bistrot ou mieux encore "Au Vieux Belleville" un repaire d’un autre temps, avec bal musette et vin rouge … ambiance garantie !

    Le soir venu, pour danser ou écouter un concert, on peut se rendre à "La Bellevilloise", une ancienne coopérative parisienne, un lieu chargé d’histoire; mais on peut aussi lui préférer "La Java", une salle de concert insoupçonnée située dans le bas-Belleville, au fond d’une galerie marchande des années vingt.

    A Belleville, de jour comme de nuit, le monde est à vous  …

    (merci de nous avoir suivi au cours des 6 étapes de ce "Voyage" ...)



    >> "La Java", une salle de concert située dans le bas-Belleville.

    >> Belleville, embarquement immédiat ...

     


    1 commentaire
  •  Parc des Buttes-Chaumont _ Paris 19ème.

    Le quartier de Belleville possède plusieurs parcs publics à l’identité très différente.

    Au Nord, le parc des Buttes-Chaumont est le plus beau parc à l’anglaise de Paris. Ses pelouses en pente, son lac, ses grottes, le belvédère néo-classique fiché au sommet d’un éperon rocheux et le pont suspendu donnent à l’endroit une allure très pittoresque. Ses 24 hectares, sont les bienvenus au milieu de la forte densité urbaine environnante. Aux beaux jours, son aspect vallonné se prête bien à la mode actuelle des pique-niques et des apéritifs dînatoires.

    Au Sud, à la limite de Ménilmontant, le parc de Belleville ouvert en 1988, a remplacé un îlot du Paris populaire souvent photographié par Willy Ronis et par ses compères du courant des photographes humanistes. La présence ici de ce parc est très appréciée tant les espaces verts font défaut dans cette partie de la ville. Dessiné à flanc de colline, il possède outre l'une des plus longues fontaine-cascades de la capitale, une vigne qui rappelle la tradition viticole de Belleville et surtout, le long de la rue Piat, en haut du Parc, un beau panorama, avec une vue imprenable sur Paris étendu à vos pieds.

    Mais, Belleville possède aussi le plus grand jardin de Paris intra-muros. On n'y pense pas spontanément car il s'agit d'un jardin un peu particulier : c'est …le cimetière du Père Lachaise !

    Eh oui, le plus prestigieux des cimetières parisiens est aussi le plus vaste des espaces verts de la capitale !

    Sur ses 44 hectares, on dénombre 5300 arbres, essentiellement des érables, des frênes, des marronniers, auxquels s'ajoutent quelques platanes, robiniers, hêtres, tilleuls, acacias, sophoras, noyers… Excusez du peu !

    Mais les visiteurs ne viennent pas seulement ici pour s'oxygéner et profiter de l'hyper-calme du lieu, … la promenade au Père Lachaise permet aussi de rencontrer de très nombreuses personnalités … ou plus exactement leurs sépultures !

    Au fil du temps, le Père-Lachaise est en effet devenu un lieu d'exposition à ciel ouvert de l'art funéraire. Chaque année, le cimetière est visité par plus de deux millions de personnes, ce qui en fait l'un des lieux les plus visités de Paris, après la Tour Eiffel, le Louvre et Notre-Dame.

    (A suivre …)

     

    >> Le Père-Lachaise, l'un des lieux les plus visités de Paris.

     



    2 commentaires
  •  

     Cour du 48 rue Ramponeau_Paris 20ème (juin 2012)

    Dans le bas-Belleville, la rue grouille de monde et, ce bourdonnement, cette agitation pourraient bien quelque peu vous étourdir. Mais en remontant vers le haut-Belleville vous entrez dans un autre univers et, derrière les façades des vieux immeubles ouvriers règne souvent une grande quiétude.
    Si l'on peut avoir un accès aisé à ces endroits cachés à l'occasion des "Journées portes ouvertes des Ateliers de Belleville", chaque année en mai, le reste du temps il vous faudra "jouer du digicode" pour pénétrer dans les impasses privées et les cours intérieures qui nous rappellent le passé à la fois campagnard et ouvrier de Belleville.

    Un peu plus loin, des ruelles soignées, bordées de maisonnettes colorées, sont habitées par des bellevillois heureux de perpétuer l’esprit d'un village, à la fois convivial et solidaire. Comme à la Cité du Palais-Royal par exemple, ainsi surnommée parce que la Comédie Française (située au Palais-Royal) y entreposait autrefois décors et costumes.

    Mais tout le vieux Belleville n’a pas été sauvegardé … loin de là !
    Les hauts immeubles de béton qui ponctuent et enlaidissent le quartier en témoignent. Toutefois, la nostalgie pour ce Paris disparu reste tenace. Et, pour retrouver ce passé proche, on peut regarder "Le ballon rouge", ce merveilleux film tourné en 1956 par Albert Lamorisse à Belleville et à Ménilmontant. On peut également relire "W ou le souvenir d'Enfance" de Georges Perec, un ouvrage paru en 1975. L’écrivain y raconte ses jeunes années, rue Vilin, une artère aujourd’hui aux trois-quarts détruite mais que l'on retrouve rayonnante, dans les photographies de Willy Ronis.

    Cependant l’œil curieux se rend vite compte que tout n’a pas été rasé à Belleville. Ainsi, entre la  rue des Cascades et la rue de la Mare, la placette Henri Krazucki est un lieu hors du temps et loin du tumulte. C’est donc l'endroit idéal pour prendre un café en terrasse, au calme.

    Forte d'une identité singulière, Belleville suscite un attachement, voire un véritable amour, à tel point que ses habitants s’engagent fréquemment pour défendre leur territoire, et souvent ils résistent plus … et mieux qu'ailleurs.

    Belleville n’a pas de monuments, pas de lieux célèbres à visiter, rien de pittoresque ou de particulier.
    On ne vient pas se promener ici pour voir le Paris des circuits touristiques … mais pour faire un tour dans un village vivant, attachant, à l'écart des flux urbains … et ça, … ça vaut vraiment le détour !

    (A suivre ...)


    >> Le Ballon Rouge, 1956 - Albert Lamorisse : Regardez un extrait du film.


    >> Place Henri Krazucki, le carrefour stratégique du 84 rue des Cascades / 43 rue des Envierges. 

     

     

     


    5 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires