•  Comme un air de campagne (2/3)

    Villa de l'Ermitage et cité Leroy _Paris 20ème (juin 2012)

     

    La Villa de l’Ermitage est un village champêtre au cœur du tissu urbain du 20ème arrondissement. Sa survivance n’a pourtant pas été évidente face à l'avidité des promoteurs. Mais l’association "Viva Villa", pour la préservation de la Villa de l’Ermitage, veillait au grain et fut ici l'empêcheur de bétonner en rond.

    Alors, aujourd'hui, les petites maisons de ville, les pavillons, les ateliers d’artistes bordés de jardinets et de courettes, et bien d'autres constructions hétéroclites pleines de charme sont encore là … et c'est un petit miracle.

    La Villa de l’Ermitage reste donc un confetti verdoyant, mémoire d’un quartier disparu pour sa plus grande part et célébré depuis longtemps par les photographes amoureux de Paris.

    Vous ne connaissez pas encore ce quartier ? Alors c’est le moment d’aller y faire un tour, car aux beaux jours la Villa est très verte et très fleurie. Bonne balade !


    >> Comme un air de campagne. (1/3)

    >> La ruée vers l'Est ...

    >> Des villages dans la ville ...

     

     

     


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  • Comme un air de campagne. (1/3)

    Rue Irénée Blanc_Paris 20ème (juin 2012)

     

    Comment être à la campagne tout en étant en plein Paris ? C'est simple, pour cela il faut vivre à "La Campagne à Paris", dans le 20ème arrondissement, non loin de la Porte de Bagnolet.
    Ce micro-quartier se compose d’un ensemble de rues surélevées, comme en apesanteur, et donc isolées des bruits et de l'agitation du reste de la ville. Partout des maisons avec jardin, où le lierre et la vigne vierge grimpent sur de singulières façades, et parfois aussi atteignent colombages et balcons. L’ensemble est plutôt cossu mais reste simple, et il fait bon s’y balader pour oublier la vie bruyante et stressante de la capitale.

    "La Campagne à Paris" est donc avant tout un îlot de sérénité, un havre de repos et le royaume des villas secrètes ... Le calme verdoyant de ces petites maisons fleuries (92 pavillons achevés en 1926) étonne au milieu de l'agglomération parisienne. Pourquoi ce lieu - délicieux à la belle saison - est-il préservé de l'envahissement des voitures ? C'est parce que son accès, à partir des rues environnantes, se fait essentiellement … par des escaliers car seule la rue Pierre Mouillard autorise quelques véhicules à rejoindre ce petit paradis.
    Alors n'hésitez pas à grimper l'escalier de la place Octave Chanute ... là-haut,  un lieu rare et fleurant bon la nature vous attend ... c'est effectivement la campagne à Paris!

     

    >> Inaccessible campagne

     

     


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  • Rue Charcot et les folies urbanistiques de Paris Rive Gauche.
    Rue Charcot _Paris13e Arrondissement (Août 2010)

    Paris Rive Gauche ! Ce quartier du 13ème arrondissement, au cœur de Paris, vit une véritable mutation depuis 25 ans. Et, aujourd'hui tous les chantiers ne sont pas entièrement bouclés. De la gare d'Austerlitz aux limites d'Ivry-sur-Seine, Paris Rive Gauche est le symbole de la modernité et du développement urbain de l'Est parisien. Cette transformation profonde a chamboulé la vie de quartier, le vieux 13ème - celui de Tardi et de Léo-Mallet - a quasiment disparu au profit d'une concentration d'immeubles dédiés majoritairement aux affaires plutôt qu'au résidentiel.

    Paris Rive Gauche a son phare, un amer que l'on voit de loin, que l'on ne peut pas manquer: c'est la Grande, la "Très Grande Bibliothèque", la TGB ... Dès lors la perspective de la petite rue Charcot s'en trouve profondément changée, les tours de la TGB y sont omniprésentes et la rue a été prolongée jusqu'à l'avenue de France - une désertique dorsale - par une passerelle cycliste et piétonne.

    Avec toutes ces folies urbanistiques, la rue porte définitivement bien son nom car Jean-Martin Charcot fut un éminent neurologue …


    >> Désertiques dorsales ...

    >> Rue Charcot Paris 13e Arrondissement

    >> Lettre aux habitants de la rue Charcot.

     

     

     

     


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    Le Café du Commerce, 13 rue de Clignancourt Paris 18ème

    Lorsqu'on parle de bistrots, on est toujours un peu nostalgique. On a toujours ce curieux sentiment qui rend toute nouveauté suspecte. On se méfie du "concept", on craint le "toc", on subodore l'arnaque, et on a raison. Il y a peu de vrais bistrots car aujourd'hui, en ouvrir un ce n'est plus entrer dans le métier, mais faire un investissement. Et, avec la hausse du prix de l'immobilier, il est devenu impossible de vivre convenablement de la limonade si l'on n'a pas de gros capitaux ou un vieux tonton millionnaire.

    Aussi désormais, la plupart des patrons de cafés sont des gérants ou des employés et se soucient de la clientèle comme d'une guigne. Ils ne parlent pas, ne paient le coup à personne et considèrent que le client est roi aussi longtemps qu'il casque et qu'il la ferme. Et surtout, ne me parlez pas des enseignes maudites, des "néo-cafétérias", qui sont tenues par des esclaves qui rêvent de l'American way of life. Mais où sont les neiges d'antan ?

    Et pourtant, comme disait Antoine Blondin : "Le zinc est le seul métal conducteur d'amitié".




    >> Les bistrots parisiens sur Parisperdu.

    >> Qu'est-ce qu'un bistrot authentique ?

     


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  • Fanton, entrepôts de Bercy octobre 1974
    © Atelier Robert Doisneau

     

    Ce sont 30 photographies présentées pour la première fois dans le lieu-même de leur prise de vue, elles sont issues de plusieurs reportages du photographe réalisées dans les années 1970 puis 1980 dans les entrepôts de Bercy, futur Bercy Village. Alors que le lieu vit ses derniers moments de marché vinicole, Robert Doisneau se rend à Bercy à plusieurs reprises en 1974 et 1976 pour en garder une trace.
    Eternel humaniste passé maître dans l’art du portrait, il photographie alors les travailleurs, les gens du quartier, mais aussi les chats errants, aux côtés de bâtiments presque vides, afin d’immortaliser ces instants du quotidien avant la fermeture définitive du site. En plus des séries de photographies en noir et blanc, on pourra notamment découvrir dans l’exposition une sélection de ses clichés en couleur, méconnus du public.

    Lorsque Doisneau revient sur ses pas une dizaine d’années plus tard en 1987 et 1988 dans un lieu désormais désertique, quasi-fantomatique, empreint de nostalgie, il photographie le décor intriguant et poétique qui l’inspire alors pour réaliser plusieurs portraits de personnalités, dont celui de l’écrivain et journaliste Antoine Blondin.

    Les visiteurs de la Cour Saint-Emilion s’immergeront dans l’histoire de ces anciens chais vinicoles, dans le Bercy des années 1970 et 1980, à travers les portraits émouvants des derniers travailleurs des entrepôts de Bercy, instantanés de la fin d’une époque et clichés empreints de la poésie d’un lieu à l’abandon.

    Les amoureux de Paris et de Robert Doisneau, ont jusqu'au 2 octobre 2016 pour découvrir cet événement sous les voûtes de la Cour Saint-Emilion, en accès libre.


    >> Bercy par /by Doisneau, "in situ".

    >> Doisneau à Bercy, ses clichés en couleur, méconnus du public.(1)

    >> Doisneau à Bercy, ses clichés en couleur, méconnus du public.(2)

    >> Antoine Blondin à Bercy par Robert Doisneau (1987)

    >> Doisneau et Parisperdu:

    Aux entrepôts de Bercy

    *
    Dans les chais de Bercy

    *
    Cour Saint-Emilion.

    *
    Une petite ville pinardière.

     

     


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