• Mon enfance rue Vilin.

    Photo ©Philippe Hiraga_ Eté 1971

    Protection de la vie privée : contacter Parisperdu en cas de demande de retrait de l'image.

     

    C'est Ketty Mairech, une habitante de Nice qui nous parle :

    "Je suis né à Paris et j'ai vécu rue Vilin jusqu'à mes 14 ans.
    Sur la photo que vous avez publiée ("Elles tombent l'une après l'autre") on voit qu' "ils" sont en train de démolir ma maison. Bien sûr à l'époque l'immeuble était vétuste, sans confort, sans ascenseur, avec des toilettes à la turque dans les escaliers et pas de douche non plus. Ma mère nous lavait dans l'évier de la cuisine, parfois on allait aux douches municipales en apportant nôtre cube de savon de Marseille … Eh oui, on n'était pas riche.
    On était 9 à la maison, dans un deux pièces et le soir, la cuisine devenait la chambre des filles.
    Mais de cette époque je garde au fond de mon cœur de bons souvenirs.
    Je m'étais dit : "quand j'aurais 50 ans je retournerai voir mon quartier d'enfance". Revoir Paris un jour ? Oui … mais hélas, je n'en n'ai pas les moyens".


    >> Dans ma rue, avec une copine …

    >> Parisperdu et la rue Vilin.

     

     

     

     

     


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  • Gare de la rue d'Avron.

     Station de la Rue d’Avron_Paris 20ème : escalier permettant le passage sous les voies.

     

    Comme tout le reste de la Petite Ceinture, la gare de la rue d'Aron a été fermée en juillet 1934. Depuis cette époque lointaine, les édifices n'ont plus été réutilisés … ni démolis non plus.
    Le bâtiment principal de la Gare de la rue d'Avron est construit au niveau de la rue. En moellons crépis, il a fière allure d'autant plus qu'il a bénéficié récemment d'un ravalement.
    Par contre les équipements du quai sont en piteux état et entièrement couverts de graffitis. Sur les voies, seuls subsistent un quai, un édicule et deux escaliers dont l'un permet de rejoindre la rue et l'autre conduit à un passage en dessous des voies, ce qui permettait autrefois de les traverser en toute sécurité.

    L'Atelier Parisien d'Urbanisme envisage, dans une étude publiée en août 2013, la réutilisation par le tram T8 de ce segment Est de la ligne de la Petite Ceinture.
    La gare de la rue d'Avron pourrait alors rouvrir au public, mais après une sérieuse réhabilitation … il va sans dire !


    >> Autres vues de la Gare de la rue d'Avron.

    >> Sur Parisperdu : Un chemin de fer pas comme les autres ...

    >> La Petite Ceinture sur Parisperdu.


     


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  • La passerelle de la rue de la Mare  

    Passerelle sur les voies ferrées de la Petite-ceinture - rue de la Mare Paris 20ème

     

    C'est sans doute la plus célèbre et l'une des dernières passerelles permettant aux piétons d'enjamber les voies ferrées de la Petite Ceinture.
    Nous sommes à Ménilmontant, là où la passerelle de la Mare permet de relier les deux bouts de la rue de la Mare.
    Mais il s'avère qu'elle n'est pas en aussi bon état qu'on aurait pu le penser aussi une rénovation a été jugée indispensable et depuis maintenant un an, la passerelle est fermée et interdite au public. Et cela crée une véritable coupure dans le quartier, et gêne les circulations naturelles des piétons.
    Alors quand va-t-on remettre en service cet ouvrage ?
    Pas tout de suite car l'étude menée par la Ville de Paris privilégie une reconstruction à l’identique de la structure métallique et des marches, à une rénovation lourde.
    Seules les grilles actuelles qui ont été déposées, seront rénovées puis reposées.

    La réalisation des travaux est prévue de juin à décembre 2019. La réouverture aux piétons n'est quant à elle pas programmée avant mars 2020.

    D'ici là, les parents du haut de la rue de la Mare devront faire un long détour pour emmener leurs enfants à l'école, située au bas de la passerelle.
    Nous nous retrouverons donc au printemps 2020 sur cette fameuse passerelle …


    >> La passerelle en travaux _ juin 2018

    >> Passerelle de la Mare, Belleville, 1948 par Willy Ronis

    >> Déjà sur Parisperdu : Balade alternative.

    >> La passerelle des Meuniers.

     

     

     

     


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  •  J'avais l'impression de connaître Paris …

     Rue de Belleville, Paris 20ème_Juin 2010

     

    Je croyais connaître Paris depuis longtemps. Et, pourtant, ce jour-là j'avais l'impression de le découvrir pour la première fois. Alors je suis resté planté à des coins de rues, totalement fasciné par ce que j'essayais de saisir du cours désordonné de la vie.
    Les espaces, les rues, les lignes peintes sur la chaussée, les bâtiments souvent peu élevés, le ciel et surtout les gens dans leur diversité et dont les déplacements s'enchevêtraient dans la lumière souvent blafarde de la région parisienne. Tout cela me fascinait.

    Moi qui m'apitoie sur les transformations souvent peu heureuses de la capitale, je réalisais ce jour-là que Paris n'était donc pas perdu … non tout simplement c'est qu'il change, qu'il se renouvelle tout le temps, en un mot : "qu'il vit" et comme tout être vivant, qu'il fait parfois des erreurs.


    >> Comment un quartier se transforme : l'exemple du 10ème arrondissement.

    >> Vers une nouvelle géographie urbaine.

     

     

     

     


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  • On a retrouvé Victor … !

    "Chez Victor, bistrot guinguette, impasse Compans à Belleville, Paris, 1955 " ©Photo Willy Ronis

     

    C'est grâce à Gilles LE PENGLAOU, éminent généalogiste (qui nous a malheureusement quitté l'an dernier), que nous en savons un peu plus sur la célèbre photo de Willy Ronis, intitulée "Chez Victor, impasse Compans".

    Ses recherches généalogiques sur sa famille l'ont amené à Yvonne-Charlotte MULTINIER. Celle-ci se marie le 15 mai 1926 à Paris 19e avec Victor CARLI.
    Elle est alors domiciliée 18, impasse Compans. Aussi, il y a tout lieu de penser que ce Victor CARLI est le patron de la guinguette "Chez Victor" située également au 18 de l'impasse et que Yvonne-Charlotte dite "Nenette", son épouse serait selon toute vraisemblance la dame que l'on voit derrière le comptoir (*), sur la photo de Willy Ronis.

    Le généalogiste nous apprend aussi que Yvonne-Charlotte, née en 1903, est la cousine germaine de sa mère. Mais que cette dernière ignorait son existence.
    Mais pour nous, les amoureux de Willy Ronis, on a retrouvé Victor … !

     

    (*) J'ai appris récemment que la dame figurant sur la photo de Willy Ronis ne serait pas Nenette/Madame Victor mais serait plutôt Madame Pierre Matti, la patronne de la guinguette avant Madame Victor.

     

    >> Chez Victor, déjà sur Parisperdu.

     

     

     


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