• Cette rue du 20ème est unique à Paris : plus de 17% de pente, et un formidable dos d'âne pour finir !

    Mais tout ce quartier de Ménilmontant a été durement éprouvé et comme beaucoup de ses voisines, la rue Gasnier-Guy est maintenant méconnaissable.


    Pourquoi certains quartiers populaires de Paris ont-ils pu être sauvés -- pourquoi Montmartre a-t-il été préservé -- quand Ménilmontant ou d'autres ont été massacrés ? Les références sociales et historiques sont différentes: à Montmartre la population est presque entièrement française -- et l'existence, d'ateliers où ont vécu des artistes célèbres (Dufy, Modigliani, Picasso, ...), ajoute une certaine valeur à ce quartier.

    Faudra-t-il attendre que certains quartiers de Paris soient entièrement rasés pour qu'on donne enfin ses lettres de noblesse à une architecture "populaire" du 19ème siècle qui avait conçu un habitat urbain à l'échelle de l'individu, adapté aux collines et à son environnement ?


    >> Mobilisation pour sauver la rue, en 1999. 

    >> Voir la rue Gasnier-Guy aujourd'hui.


     

     


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  • Le quartier des Amandiers, entièrement rasé dans les années 60-70 et planté de barres de béton, conservait encore au milieu des années 90 quelques rues "à l'ancienne".
    C'est dans l'une d'elles: la rue Désirée, à l'angle de la rue des Partants, que Seiji, un peintre japonais de Nara s'est assis à même le sol en cette fin d'après-midi encore très ensoleillée. Seiji s'est longuement appliqué à tracer les jeux d'ombre et de lumière produits par les briques disjointes de la dernière maison de la rue Désirée.

    Si Seiji revenait aujourd'hui au même endroit, aucun doute, il ne sortirait plus ses pinceaux ... Toute poésie a définitivement quitté la rue Désirée ...

     

     >> Pour voir ce qu'est devenue la rue Désirée, à l'angle de la rue des Partants : cliquer ici.

     

    >> Autre lieu ... autre peintre (sur Parisperdu)

     

     


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  • Ce sont les grandes vacances et il fait chaud. Jessie et Laura se hâtent vers le centre aéré. Elles apportent juste leur goûter, inutile de s'encombrer plus : l'aire de jeux dispose de tout ce qu'il faut pour que ces deux copines passent un bon après-midi.

     


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  • Pourquoi monte t'elle l'escalier si vite ?
    Vers où et vers qui court-elle?
    Pourquoi a-t-elle rempli à la hâte son sac de son maillot et de sa serviette encore humides ? 
    Parce qu'elle n'a pas vu le temps passer à la piscine. Et sera-t-elle à l'heure au rendez-vous du petit bistrot de l'avenue Gambetta ?


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  • Le nom de la rue (Pali-Kao) peut aussi faire référence à un village de l'Algérie (voir le site Pieds-Noirs de Palikao).
    Mais le kiosque sur les hauteurs du parc est plutôt asiatique, et "Elle" et son enfant viennent d'Afrique noire ... normal, la rue de Pali-Kao ne débouche-t-elle pas sur la rue du Sénégal... ?

    Belleville, encore une fois, nous livre ses cultures mêlées !

     


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