• A Paris, dans le calme absolu …

    A Paris, dans le calme absolu …

    Angle de la rue Georges Lardennois et de la rue Barrelet de Ricou Paris 19ème (juin 2010)

     

    C'est l'un des derniers vrais villages de Paris, un endroit méconnu des parisiens et absent des guides touristiques. C'est la butte Bergeyre. Elle culmine à 100 m de hauteur et, aller y flâner offre une promenade extrêmement reposante car on y est quasiment seul, ce qui - aujourd’hui à Paris - est un vrai luxe …

    Tout de suite, vous ressentez l’atmosphère particulière des lieux, un silence général y règne. Tout semble ici si loin du tumulte parisien…

    En cinq rues vous aurez fait le tour de la butte mais, au bout de la rue Georges Lardennois, un petit banc vous attend. Là, vous pourrez profiter d'une vue que peu de parisiens connaissent, avec face à vous: Montmartre et le Sacré-Cœur. Décidément, la butte Bergeyre est un endroit exceptionnel.


    >> La butte Bergeyre déjà sur Parisperdu.

    >> Face à vous: Montmartre et le Sacré-Cœur !

    >> Willy Ronis n'avait pas manqué de s'y rendre avec son appareil photo …


     

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  • Commentaires

    3
    Lundi 23 Mai 2016 à 09:46

    Merci  (pour le texte, et en exclusivité). Difficile de se confronter à Ronis, mais je vais tenter (un jour) de photographier cette butte !

    2
    Lundi 23 Mai 2016 à 00:05

    Et dire que je n'y suis jamais allée ... mais une fois de plus,vous nourrissez mes envies de (certaines) balades parisiennes ... MERCI !

      • Lundi 23 Mai 2016 à 09:33

        Bonne balade. A suivre un prochain billet sur la butte Bergeyre qui sera intitulé : "Sans cesse ce lieu m'attire" que je vous donne - en avant première et en exclusivité-

        Voilà:


        En regardant cette image, lorsque l'on ne connaît pas cet endroit, il semble terriblement banal. Juste un escalier qui passe sous un immeuble au standing quelconque, et débouche sur une avenue. La belle affaire !
        Alors pourquoi tout comme moi, des centaines, des milliers de personnes viennent chaque année photographier ce lieu ?

        C'est qu'ici, précisément en cet endroit, l'un des plus grands photographes du siècle dernier a figé sur la pellicule une scène à la fois insolite, vivante et poétique. Le cliché s'intitule "Avenue Simon Bolivar et rue Lauzin" et le photographe n'est autre que Willy Ronis.

        Est-ce pour cela que sans cesse ce lieu m'attire … ? Oui sans doute. Mais  il faut bien reconnaître que l'endroit n'a pas été choisi au hasard par le photographe. Tout le prédestinait à s'y arrêter : d'abord le trou béant sous cet immeuble qui aspire le regard tout autant qu'il l'inspire, puis l'escalier qui ordonne les plans dans l'espace et enfin la lumière de l'échappée visuelle, la lumière libérée par l'avenue. 

         Alors bien sûr, en haut de l'escalier, on attend que, dans le champ, entre quelque chose d'aussi insolite, d'aussi vivant que sur le cliché de Ronis. Mais l'attente ne donne en général que de maigres résultats, car comme je le disais dans un précédent billet : "N'est pas Willy Ronis qui veut ... !".
        Mais qu'importe, je reviendrais bientôt, car c'est vrai, … sans cesse ce lieu m'attire.

         

        Amicalement,

        Pierre
        Parisperdu
         

         

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