• Ce drôle de lieu qu'on nomme Périf' …

     

    Le périphérique à la Porte de Pantin (février 2013)

     

    C'est un drôle de lieu qui porte un drôle de nom. Le Périf' parisien est un anneau infernal sur lequel tournent en permanence plus d'un million de véhicules.

    De jour comme de nuit, jamais leur vacarme ne s'arrête …

    On dénombre quelque 100.000 riverains, parisiens ou habitants de la petite couronne, touchés par le bruit de l'infernal boulevard.

    Dans la zone des 150 mètres autour du périphérique, plus de 60.000 personnes sont impactées dont 40.000 (soit près de 70 %) à des niveaux supérieurs à 68 dB(A) qui est la valeur limite acceptée en France pour le bruit routier.

    La zone la plus sonore se situe entre la porte de Bagnolet et la porte des Lilas avec un niveau moyen dépassant les 78 dB, suivie de près par le segment porte d'Ivry-porte d'Italie.

    Le récent abaissement de la vitesse limite autorisée à 70 km s'est traduit par une baisse réelle d'environ 0,5 dBA. C'est peu car les études préliminaires laissaient espérer une réduction du niveau sonore de 1,7 dBA.

    Baisser la vitesse ne peut être qu'un levier parmi d'autres, d'une politique d'amélioration du niveau sonore. Les autres options consisteraient à changer les revêtements de chaussée ou encore à diminuer le nombre de poids lourds sur le périphérique. Sans parler des nécessaires travaux sur les habitations elles-mêmes. Une grande majorité des gens vivant en bord du périphérique ont été contraints d'y habiter car tous les parisiens savent qu'aux abords du périph' les loyers sont plus faibles que n'importe où ailleurs dans Paris.

    Ainsi va la vie aux abords du boulevard périphérique parisien, faite de pauvreté voire de misère, de vacarme et d'air hautement pollué ….

     

    >> Le jardin infernal ….

    >> L'envers de la ville, la ville à l'envers ...

    >> De la zone au périph'

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    écaille
    Mercredi 27 Mai 2015 à 22:15
    Je suis de ceux qui pensent que le perif' est un des derniers éléments authentiquement poétiques qui subsistent à Paris. Car la vraie poésie urbaine se trouve dans ce que l'on soupçonne le moins et qui nous parait le plus grossier, mais qui finalement s'avère d'un sauvage émouvant. Un petit peu comme la mer. Donc mort aux espaces "verts" où la nature est en fait domptée pour le "plaisir" du pieton et vie aux terrains vagues et autres zones.
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