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Comment un quartier se transforme : l'exemple du 10ème arrondissement.
179 Rue Saint-Maur, 75010 Paris
Des rues qui se métamorphosent, des commerces qui disparaissent, des prix qui grimpent… A Paris, en quelques années, des quartiers entiers peuvent voir leur identité complètement remise en question.
Exemple dans le 10ème arrondissement de Paris.Considéré jusque dans les années 1990 comme un quartier "mort", le sud du Xe arrondissement de Paris est en pleine transformation. Décrit comme le nouveau paradis "bobo" de la capitale, les grossistes en prêt-à-porter et les salons de coiffures africains ont peu à peu été remplacés par d'innombrables bars à bières et autres cafés festifs … à la mode du moment.
Seules quelques petites bijouteries fantaisie apportent, avec des enseignes telles "Merveilles & Bagatelles", "Paris Gold" … un peu de diversité à un quartier qui désormais en manque passablement.
>> Voir aussi "Gentrification".
Tags : bobos
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Commentaires
6MonikSamedi 6 Février 2016 à 09:18Le problème n'est pas de construire de renouveler la ville ce qui est effectivement normal ;
c'est ce qui est construit (non?) ... cette architecture industrielle lisse et "ultra-libérale" ( ou Trans-libérale pour les plus audacieux) véhicule sa pensée moisie.
Quel bâtiment contemporain sort du lot ? (la fondation LV, peut-être ?)
5NicoJeudi 4 Février 2016 à 10:24Vraiment passionnant le commentaire précédent. Moi une fois j'ai mangé un croissant à Jacques Bonsergent.
Plus sérieusement, quand on connait un minimum l'histoire de Paris on remarque que cela a toujours
fonctionné de la même façon. Une cohabitation de constructions modernes et anciennes, de destructions et de
reconstructions perpétuelles. Tant mieux si des quartiers parisiens changent. Le "Paris Ville Musée" m'ennuie
terriblement. Un peu ok, mais n'avoir que ça surement pas.4Joëlle GourroncJeudi 4 Février 2016 à 09:34J'aime Paris, j'y ai vécu une bonne 10zaine d'années, notamment dans le 10ème à côté de l'Hôtel du Nord...mais je suis bien contente aujourd'hui de ne plus y vivre, y prendre des vacances, oui, mais c'est tout...
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Soyons honnêtes et cessons l'hypocrisie : qui aime tous ces salons de coiffure africains ? C'est surtout leur densité au km2 qui est déplorable.
Vous écrivez : "un peu de diversité à un quartier qui désormais en manque passablement." ... mais vous dites vous-même que le 10e était auparavant empli de grossistes de prêt-à-porter et de salon de coiffure africains. Alors, préférez-vous les salons de coiffure africains aux bars et boutiques bobos ?
Désolé mais quand la nuisance sonore est renouvelée chaque nuit et que les vomis matinaux sont quotidiens ... ce n'est plus anecdotique?
S'il en va de même pour votre arrondissement envahi de commerces africains (je crois deviner lequel) je le dénoncerai de la même façon.
Non le mot "bobo" ne m'a pas piqué au vif. Je suis d'accord pour dire qu'il faut de la diversité. Mais entre une uniformité et une autre, mon choix est fait : celui de la valorisation du quartier.
Le vomi que vous évoquez est anecdotique au regard de la valorisation du quartier que permet sa gentrification. Je vis dans un quartier (pas le 10e) où les bars et restaurants essentiellement africains produisent exactement ce que vous dénoncez... Donc ce n'est pas une question d'origine ethnique ou de catégorie sociale.
Je pense que le mot bobo vous a piqué au vif mais là n'est pas la question.
Effectivement, désormais c'est la densité au km2 des bars qui posent problème ... demandez aux riverains ce qu'ils pensent des nuisances sonores et aux vomis matinaux sur leurs pas de portes ...Je maintiens qu'il faut plus de diversité commerçantes.