• Des villages dans la ville ...


    Villa de l'Ermitage - Paris 20ème

    Dans les années 20, les voies privées (dénommées villa) - souvent en impasse et bordées de petites maisons individuelles - se généralisent dans Paris ... et aujourd'hui, ces villas parisiennes sont comme des "villages dans la ville".

    Bien au calme dans ces havres de paix, leurs habitants sont à la fois "dans la ville" et "hors de la ville". Loin de l'agitation d'un "monde motorisé", ils peuvent ainsi accéder à quelque chose qui n'a plus de prix dans nos métropoles modernes : le silence.

    Mais ne soyons pas sont dupes, toutes les villas ne se valent pas.
    Passer d'une villa du 16ème arrondissement à une villa du 19ème ou du 20ème, ce serait comme quitter un grand banquier pour aller à la rencontre d'un cadre sans fortune ...
    Car, en effet, les cadres moyens et les professions intellectuelles n'ont que les moyens d'une résidence dans les quartiers populaires de Paris ... Et s'ils veulent gouter à ces fameuses villas, ils devront "faire de nécessité vertu" et trouver un charme secret à une cohabitation inévitable au sein de ces arrondissements populaires.

    Pas étonnant que les bobos, grands chantres de la mixité sociale, se ruent sur les villas de l'Est parisien ...


    D'autres villas parisiennes dans Parisperdu:

    >> Villa Hardy - Paris 20ème

    >> Villa Riberolle - Paris 20ème

    >> Villa de l'Adour - Paris 19ème

    >> Villa du Danube - Paris 19ème

    >> Villa des Tulipes - Paris 18ème
     
     

    « Traces de vies ...Je reviens d'un lieu qui n'existe plus ... »

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  • Commentaires

    3
    Vendredi 30 Mai 2008 à 16:03
    L'un des villages s'appelle EL-MAIN (Kabylie)
    Bonsoir ! Bravo pour vos émouvants travaux de Paris d'anton en images ! Où trouver les anciennes photos de la circulation automobile et piétonnière de Paris des années 1930-1950 ? Mes souvenirs, mes mémoires et mes hommages vont vers l'Hôtel sis au 7, passage Kracher Paris 18 ème où avaient séjouné les miens durant toute leurs jeunesses jusqu'à leurs vieillesses sans oublier le 87, rue Marcadet où était de son vivant mon défunt oncle maternel CHEKERKER Mohmamed, la poste de Clignancourt où avait rôdé mon défunt autre oncle paternel AMAROUCHE Mohamed Saïd dans les années 1930-1940 environ, OUIHLALI Mokhtar, à la rue de Vaugiard Bédjaoui Arezki, Guerboukha Belkacem, les deux Siline Mokrane et Mohamed Tahar au 6, rue Laghouat, Boutankik Larbi au 01, rue de la goûtte d'or, Ouarab Ali étc, étc, étc, car tous ceux là étaient enfants de mon village parmi ces villages dans Paris d'autrefois et de toujours pour toujours à qui je dis mon bonjour. L.AS. AMAROUCHE
    2
    Samedi 26 Avril 2008 à 07:01
    Les villas de Belleville.
    J'ai bien aimé les villas parisiennes de la rue Mouzaïa, à Belleville, cet été !
    1
    Danielle
    Mercredi 23 Avril 2008 à 10:58
    Belles ballades
    ... sur ce blog qui est une mémoire, et je trouve que les hommes n'ont plus suffisament de mémoire. Je retournerai souvent chez vous.
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