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Finkielkraut et "La merveille de la promenade".
Promeneuse, près du canal Saint-Martin_ Paris 10ème
Finkielkraut nous dit: "L'Occident - dans ce qu'il a de beau - est né de la promenade. Aristote se promenait, les chemins qui ne mènent nulle part de Heidegger. Rimbaud vagabondait. La promenade est une expérience sensible, spirituelle".
A l'instar de Julien Green, qui rêvait d'écrire "un livre sur Paris qui fût comme une grande promenade sans but, où l'on ne trouve rien de ce qu'on cherche, mais bien des choses qu'on ne cherchait pas"; mes déambulations de "boulevardier de Paris" sont un continuel enrichissement.
Le boulevardier est un rêveur, il préfère les images aux concepts, car pour prendre forme, ces derniers exigent du travail. Il est seulement occupé à arpenter rues et boulevards, selon un ancien code culturel du parisianisme qui tend à disparaître tout comme le paseo espagnol, la passeggiata italienne ou les promenades en soirées sur les corniches marocaines ou égyptiennes …
Mais, "Parisperdu" est avant tout une invitation à la flânerie, un apprentissage à porter un certain regard sur la ville. Et, regarder la ville, n'est-ce pas aussi, d'abord, apprendre à regarder ses habitants,... au hasard des rencontres et dans les coins les plus reculés de la capitale.
Alors, tout comme Finkielkraut qui s'émerveille de la promenade, je vous souhaite de merveilleuses promenades et surtout d'agréables rencontres dans ce Paris dont on devient forcement amoureux ... pour peu qu'on apprenne à le regarder vraiment.
>> Qu'est-ce qu'un boulevardier ?
>> Errance dans un Paris intemporel.
Tags : paris, poetes & ecrivains
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