• "La vie en passant" : 1ère rétrospective allemande de Willy Ronis à Aix-la-Chapelle.

    "La vie en passant" : 1ère rétrospective allemande de Willy Ronis à Aix-la-Chapelle.

    "Petit parisien, 1952"
    Photo dédicacée par Willy Ronis le 20 août 2004 lors du vernissage de son exposition à Aix-la-Chapelle

     

    La première grande rétrospective des photos de Willy Ronis en Allemagne a lieu en 2004 au musée "Aachen Suermondt Ludwig".
    "La vie en passant" (c'est le titre de l'exposition) montre alors quelque 160 clichés pris au cours des 50 dernières et qui resteront exposés durant trois mois. Le titre de l'expo est très pertinent car, comme Ronis le disait souvent : "Durant toutes ces années, j'ai uniquement photographié la vie, comme ça, en passant "

    A Aix-la -Chapelle Ronis est, en 2004, alors peu connu en Allemagne, aussi le catalogue de l'expo pense utile de donner cette présentation du photographe français :

    "Né à Paris en 1910, Ronis appartient à un cercle de photographes humanistes incluant par exemple Robert Doisneau et Henri Cartier-Bresson.
    Ronis, qui a dû abandonner la photographie en 2002, a également participé à la légendaire exposition photographique "The Family of Man" en 1955 au Musée d'Art Moderne de New York, a reçu une médaille d'or à la Biennale de Venise en 1957.
    Entre les quartiers populaires de Paris, sa ville natale et les places de villages de Provence, Ronis a capturé les relations humaines et des scènes quotidiennes d'images sensibles. Les détails qu'on y relève et qui sont apparemment insignifiants contribuent pourtant significativement à la pertinence de ses images.

    Il était tout sauf un photojournaliste impétueux, c'était plutôt un observateur silencieux de son prochain".

    Il est vrai que lorsque Willy Ronis nous montre le "Petit parisien, 1952", ce petit garçon, qui court fièrement avec une grande baguette de pain sous son bras, il témoigne d'une époque où les jeux d'enfants étaient bien différents de ceux de notre époque, dorénavant noyautés par les consoles de jeux et les gazouillis incessants des messageries des réseaux sociaux.

    "Willkommen und danke" Monsieur Ronis !

     

    >> Willy Ronis et Parisperdu.

     

    >> Vente De la succession Willy Ronis - 13 décembre 2016
            "Le petit Parisien – Paris,1952", Lot 107, estimé par ARTCURIAL : 8 000 - 10 000 €, s'est vendu 19 500 €

    >> Sur le banc avec Willy Ronis.

     

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