• Orfila et Villers de l'Isle d'Adam.

    A la hauteur du 40, rue Orfila Paris 20ème (mai 2009)

    Je navigue au hasard entre les rues Orfila et Villers de l'Isle d'Adam. On pourrait croire que ces deux rues rivalisent entre-elles, alors qu'elles coopèrent secrètement dans l'intervalle étroit qui les sépare, où elles complotent à leur aise par un dédale de cours et de jardins cachant des maisonnettes.

    Comment le sait-on ? En appuyant à tout hasard sur les boutons de ces digicodes qui ont transformé en coffres-forts jusqu'aux logements les plus déshérités de la capitale. Un oubli, une négligence ou un dysfonctionnement quelconque vous ouvre alors parfois un passage sur l'étendue de toute une arrière-ville.


    # Egalement du côté de la rue Villers de l'Isle d'Adam:

     >> Un autre monde ...

     >>"On dirait le sud …"

     

     

    « L'autre bout du monde.Feu "Le Marinier". »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    3
    Christian Petrovic
    Lundi 29 Juillet 2013 à 12:15
    Trésors cachés
    C'est vrai que ces photos/commentaires du Paris que l'on connait depuis longtemps, pour ma part puisque j'y suis né, mais où il reste tant de choses à découvrir au gré de nos escapades ou déplacements, nous donne à tous cette possibilité de découvrir des trésors cachés !!!
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Jean-Jacques Fourmon
    Dimanche 28 Juillet 2013 à 22:45
    Digicon
    Peut-on en vouloir à ceux qui se protègent ? J'ai, pour ma part, été cambriolé rue Pouchet. J'avais alors une misérable chambre de bonne, dont je payais le loyer grâce à mon salaire de veilleur de nuit dans un hôtel de Pigalle. On me déroba un téléphone et un répondeur bas de gamme, ainsi qu'un radio-cassette que j'avais acheté grâce à quelques heures supplémentaires. J'étais, de fait, un milliardaire dans un quartier de nantis. Aujourd'hui, bourgeois repu de caviar (Ah ! Ah ! ces fonctionnaires !), je peste contre les digicodes qui nous empêchent de voir des joyaux, et pense, en même temps, à mon misérable radio-cassette, aussi dérisoire et précieux que le poste de radio de monsieur Ripois dans le film de René Clément. "Ah ! tout ça est trop con !", comme le dit Grangil dans "La Traversée de Paris".
    1
    Petitgars
    Dimanche 28 Juillet 2013 à 09:44
    Orfila
    Des rues banales dont toute la richesse - c'est vrai - se trouve dans un lacis d'arrière-cours.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :