• Revoir Paris.

    Sous le métro aérien, Paris, Boulevard de la Chapelle, 1951 Copyright : Henri Cartier-Bresson (photo recadrée)

     

    Pour sa première exposition après sa réouverture, le Musée Carnavalet – Histoire de Paris s’associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l’importance de Paris dans la vie et l’œuvre de ce photographe, l’un des plus grands photographes français du 20e siècle.
    L'exposition s'intitule sobrement "Revoir Paris", une ville qui l'a inspiré pendant près de 40 ans. 

    Dès 1931 et jusqu'en 1973, cet artiste français a constitué une œuvre monumentale avec des milliers de clichés qui ont marqué l'histoire. Il a posé les bases de la photographie de rue avec, notamment, de nombreuses photos prises à Paris car Cartier-Bresson voyageur au long cours, a toujours eu Paris comme port d’attache.

    Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son œuvre, témoignent de ses errances. Cette mosaïque d'images définit aussi un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.


    >> A voir absolument jusqu'au 31 octobre 2021 au Musée Carnavalet : 23, rue de Sévigné 75003 Paris

    >> La même image, non recadrée

    >> Henri Cartier-Bresson sur Parisperdu :

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  •  Commémoration des 150 ans de la Commune à Port Vendres

     

    La Commune de Paris est réprimée et écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. A la suite d’une campagne menée notamment par Victor Hugo, en mars 1879 des mesures d’amnistie très partielles sont prises et près de 1500 communards, de retour de déportation de Nouvelle Calédonie débarqueront à Port-Vendres en septembre de cette même année par différents bateaux.

    Les 72 jours de la Commune de Paris et ses mesures ont profondément marqué l’histoire et la réalisation des conquêtes sociales dont ils ont été un précurseur, en témoigne l’accueil que la population de Port-Vendres fera aux déportés arrivés par les différents bateaux.

    Pour commémorer les 150 ans de la Commune et l’arrivée des communards à Port-Vendres et l’association Port-Vendres des Paquebots organisent une exposition, gratuite, pendant une semaine du 11 au 18 septembre2021, dans la salle d’exposition du Fer à Cheval.

     

     


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  • Dubuffet/Villeglé : une affiche dans la ville

    Affiche lacérée par Jacques Villeglé, Rue du Grenier-Saint-Lazare, 18 février 1975
    (© 2021, ADAGP, Paris / Frac Bretagne (photographie Hervé Beurel))

     

    La Fondation Dubuffet revient sur un aspect relativement méconnu du travail de l’artiste : Dubuffet affichiste. Cette exposition révèle également comment l'une des affiches de l'artiste va, en particulier, intervenir dans une série à part entière de Jacques Villeglé.
    De 1944 à son décès en 1985, Dubuffet a imaginé une centaine d’affiches pour accompagner ses expositions personnelles tant en Europe qu’aux États-Unis. L'exposition montre combien elles reflètent fidèlement les préoccupations du moment, les différentes transformations survenues dans la chronologie de cette œuvre prolifique et dense où apparaissent des temps forts, tel le cycle de L’Hourloupe qui s’étend sur près de douze ans (1962-1974).

    En 1975, Jacques Villeglé découvre les affiches de Dubuffet. Il en arrache une première pour l’incorporer dans ses travaux de « peinture dans la non-peinture ». Le bonhomme de Dubuffet devient alors le nouveau personnage d’une suite d’une quarantaine d’affiches lacérées réalisées entre février et décembre 1975 que Villeglé exposera dix ans plus tard, en 1985, à la Maison de la Culture de Rennes sous le titre Le Retour de L’Hourloupe.

     

     

    >> Fondation Dubuffet
    137 rue de Sèvres - 75006 Paris 6e
    Du 7 septembre 2021 au 7 janvier 2022

     

    >> L'affiche de Dubuffet, non-lacérée


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  • Le mobilier urbain en voie d'élimination : pourquoi tant de haine ?

    Dans les transformations entreprises dans la capitale, au-delà des bonnes intentions, la Mairie montre souvent une profonde méconnaissance de Paris et un réel manque d'empathie envers le patrimoine et l'Histoire de la ville, considérés souvent comme des fardeaux de la culture bourgeoise.
    Cela donne l'impression d'une vieille haine pour les aménagements urbains de la Belle Époque avec leur raffinement, leur élégance pratique, et surtout cette merveilleuse cohérence avec les immeubles haussmanniens.

    Ainsi aujourd'hui, c'est toute la famille des "meubles urbains" créés sous Haussmann par l’architecte Gabriel Davioud qui sont en voie d'élimination. Il s'agit de kiosques à journaux, de lampadaires, de panneaux d’information, de grilles et de "corset-tuteur" des arbres auxquels s’ajoutent, dans le même style car de la même époque, les colonnes Morris et les fontaines Wallace.

    Le mobilier urbain participe pourtant à la personnalité d’une ville. Celui de Paris - l’un des premiers au monde à être mis en place - se caractérise par son unité de conception. Il en découle une homogénéité urbaine qui fait son image de marque et son principal facteur d’attractivité parmi les capitales mondiales. Le modèle défini par Gabriel Davioud n’en est pas moins adaptable aux nécessités de notre époque, comme il l’a déjà démontré.

    C'est pourquoi porter atteinte à l’un des éléments de ce mobilier compromet une logique d’ensemble. Les bancs de la capitale, également conçus par Davioud, sont d’ailleurs simultanément attaqués comme l’est, plus généralement, l'ensemble du mobilier urbain parisien. Cette attaque se fait par la multiplication de mobiliers conçus « en rupture » avec l’aval de la municipalité. Le fait que l’auteur du nouveau modèle de kiosques à journaux ait appartenu au comité de soutien pour l’élection de l’actuelle maire ajoute à l’incompréhension des Amis de Paris.
    Et, comme l'écrivait Jean d'Ormesson : "Le passé et son Histoire empêchent l'avenir de relever du seul hasard et de devenir n'importe quoi". Alors si Paris ne s'est pas fait en un jour, il ne doit pas être défait en quelques mandats.


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  • En vacances … Summer holidays …

     

    En vacances … Summer holidays …

    Retrouverez Parisperdu dès le 30 août 2021.

    Les "posts" sont suspendus durant cette période de vacances ... loin de Paris.

    Mais la messagerie reste ouverte : 24/24, 7/7;  aussi, pour me contacter, c'est ici

     

     


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