• Tolbiac sur Seine.

    Rue Marguerite Duras - ZAC Tolbiac -  Paris 13ème - décembre 2007
    Photo © "Archéologie du futur / Archéologie du quotidien" /Palagret

    A cette époque, le campus de Tolbiac venait juste d'être inauguré et seuls les bâtiments rénovés des Grands Moulins et de la Halle aux farines étaient en mesure d'accueillir leurs premiers étudiants. Le reste du campus était un mélange de terrains vagues et de bâtiments universitaires en construction.

    Rue Marguerite Duras, sur une palissade vantant le projet  Paris Rive Gauche, des tags rageurs attirent mon attention. On peut lire : "Regardez autour de vous", puis: "Réveillez-vous, avant qu'il ne soit trop tard". Le tout signé du A cerclé, sceau des anarchistes, mais aussi symbole de  l’insoumission, de la rébellion.
    Mais justement, n'est-il pas déjà trop tard ?

    Tout le vieux Tolbiac, celui des usines Panhard, de la rue Watt et des petites maisons en meulière a disparu depuis déjà bien longtemps.
    Même la Seine pourtant toute proche semble avoir déserté le quartier, tant une multitude de nouveaux bâtiments de béton, de verre et d'acier la cache au regard du promeneur …

    Puis récemment, on a installé ici une œuvre monumentale de l’artiste américaine Nancy Rubins. Cette sculpture, qui mesure plus de dix mètres de haut, est constituée d’une structure en inox, au sommet de laquelle sont accrochées soixante barques en aluminium, faisant - parait-il - référence à la Seine.

    Pourtant ce colossal totem ne nous donne aucune indication sur la direction qui permettrait de trouver "l'absente", tant l'orientation des étraves de ces navires part dans tous les sens, rendant encore plus confuse la recherche du fleuve …

     

    >> Des étudiants dans la farine …

    >> "Monochrome for Paris, 2013", une œuvre de Nancy Rubins.

     

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  • Commentaires

    1
    Jean-Jacques Fourmon
    Vendredi 12 Juillet 2013 à 21:13
    La Seine n'a pas de chance
    Je crains qu'il ne soit trop tard, en effet. Que reste-il de ce quartier, où j'ai tant aimé me promener parce qu'il ne ressemblait à aucun autre, parce qu'il ne ressemblait pas à la carte postale du "vieux Paris" qui n'est plus qu'un argument commercial comme un autre ? Béton, béton, béton, béton, qu'on devrait pouvoir écrire "bêton".
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