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Illuminations du pont Alexandre III et la Tour Eiffel
Paris, la Ville lumière, ce surnom est encore bien mérité aujourd'hui car force est de constater que Paris et ses lumières font toujours rêver. En effet, on ne compte plus les tours et guides qui proposent des formules de découvertes « by night », en bus, à pied voire en vélo et bien sûr en péniche avec notamment les fameux bateaux-mouches. C'est qu’il y en des choses à voir lors de ces balades nocturnes : outre l'éclairage des voies publiques, celui des bâtiments parisiens concerne près de 340 sites dont la tour Eiffel, le Louvre, l'Opéra et bien sûr tous les ponts de Paris.
Et s’il s’agit d’un éclairage public de qualité qui fonctionne bien et qui est bien entretenu, ce qui est plus remarquable c’est qu’il est réparti de façon équitable sur tout le territoire parisien. Autrement dit, tous les quartiers de la capitale sont éclairés et il y a peu de chance qu'un passant heurte un candélabre en panne !
Un bémol cependant : on a parfois une impression de paysage nocturne en désordre. Sur les Champs-Élysées, par exemple, longtemps, à cause d'un arrêté de 1910, seules les lumières blanches étaient autorisées ; ce qui donnait son unité à l'avenue. Désormais, des enseignes commerciales de toutes les couleurs se côtoient et font un peu désordre.
Ailleurs cette unité de couleur est malgré tout respectée : c'est le cas pour les ponts parisiens, illuminés de blanc toute la nuit, même en période d'économies d'énergie, afin d'assurer la sécurité de la navigation fluviale. Mais ce qui frappe sans doute le plus les amoureux de la nuit parisienne, c'est l'incroyable richesse du mobilier urbain d'éclairage : comme les lampadaires Art nouveau en forme de brins de muguet conçus par Hector Guimard pour éclairer les encarts de signalisation du métro, ou les cariatides (ou femmes lampadaires) sur la place de !'Opéra ou encore les réverbères coniques entourant la colonne Vendôme, et il existe encore bien d'autres exemples.
Mais pour rester la Ville lumière, Paris doit rénover sans cesse son éclairage public, comme cela a été récemment le cas aux abords du Louvre où les candélabres et les lanternes de la Place du Carrousel, de la cour Napoléon, de la cour Carrée et du passage Richelieu ont subi un toilettage complet, qui va du nettoyage ou de la peinture de quelque 181 fûts de bronze à la modernisation des armoires électriques ou au remplacement de certaines lanternes abîmées.
>> Paris, Ville lumière (2/5) : D’où lui vient ce nom ?