"Le photographe sur le qui-vive est comme l'amoureux qui attend une belle amie.
Parfois elle ne vient pas, ou bien celle qui arrive en souriant n'est pas celle qu'il attendait. Qu'importe ! Ce qui compte c'est l'émotion, et l'aptitude à capturer son passage."
Willy Ronis (Extrait du livre "Ce jour-là", aux Editions Mercure de France, 2006)
En parcourant l'œuvre de Ronis, je me suis aperçu que beaucoup d'amoureux s'y était donné rendez-vous. Et en relisant les écrits de Willy, j'ai compris qu'il avait trouvé-là matière à rêver, à imaginer et à romancer.
Dans l'escalier, à l'angle de la rue d'Annam et de la rue de la Bidassoa, dans le 20ème arrondissement, ce jour-là, moi aussi j'ai trouvé matière à rêver ...
>> "Rue de la Bidassoa", voir l'histoire de cette photo, dans Parisperdu.