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Rue Remi de Gourmont - Paris 19ème- juin 1997


Habiter une telle oasis est une chance. Des artistes y ont trouvé un cadre de tranquillité. Patrick Dupond, Jean-Paul Goude, Marc Newson, entre autres exemples, y ont leur point d’attache.

Pourtant, si curieux que cela paraisse, la colline qui nous est chère, en dépit de son pittoresque et de sa situation exceptionnelle au-dessus de Paris, n’a pas alimenté beaucoup l’imaginaire des peintres, des photographes, des cinéastes ou même des romanciers. Il est vrai que, à moins d’y résider, Bergeyre reste discrète, secrète même.

Deux exceptions toutefois : Willy Ronis qui découvre le site au début des années 1950. De ses balades ici, provient l’une des plus belles photos de son œuvre: la descente de l’escalier entre la rue Georges-Lardennois et l’avenue Simon-Bolivar.

Et, plus récemment, Claude Zidi dans “ L’Inspecteur la bavure ”, nous montre Coluche en pétanqueur cocasse sur l’emplacement de l’actuel jardin partagé de la rue Georges-Lardennois, une pente où quelques petits rangs de vigne ont été plantés pour rappeler symboliquement le passé rural et agricole – mais déjà bien lointain – de ce lieu si attachant.



>> Willy Ronis et la butte Bergeyre.

>> Coluche sur la butte Bergeyre, dans "L’Inspecteur la bavure ”.

>> Butte Bergeyre, la secrète ... (2/3)

 

 

 

Tag(s) : #cinema, #photographes, #willy ronis
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