Eklablog
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A cette époque, la place de Rungis était librement ouverte sur une gare de Marchandise reliée au réseau de la Petite Ceinture.
Là, tout était à l'abandon : les hangars, les quais de déchargement, les wagons, ...

Dans la vaste cour de cette ancienne gare, des « boat-people » avaient élu domicile dans des cabanes construites de bric et de broc avec des planches et des palettes récupérées sur le site : une favela en plein Paris !

Certains hangars avaient déjà été rasés et faisaient place à un terrain vague où les gamins du quartier venaient jouer au foot après l'école.
A Paris comme à Rio, le terrain de foot jouxte souvent la favela !

Puis la SNCF loua l'emplacement à une société de tri et de recyclage de déchets. Les « boat-people » furent invités à « aller voir ailleurs ».
Quand on est « boat-people », on n'est à priori pas recyclable et ... le tri est vite fait ...

Aujourd'hui, le site fait l'objet d'un grand projet qui excite tout le « landerneau » écologique : l'ECOZAC de la place de Rungis; le nom sonne haut et fort. Il s'agit de faire aussi bien qu'à Londres ou qu'à Fribourg, en Allemagne, où des projets similaires ont déjà vu le jour.

Mais les promoteurs immobiliers veillent au grain, il ne faudrait pas laisser échapper les trois hectares de l'une des dernières friches industrielles de Paris intra-muros.

Eux aussi sont pour le développement durable ....  



>> Vue aérienne du site

>> L'Association « Les Peupliers » 



 

Tag(s) : #ecologie, #logement
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