Rue Westermann Paris 20ème
"Aller au bout du monde …", cela peut sembler être le propre des grands voyageurs, des aventuriers, de ceux qui veulent aller toujours plus loin …
Mais il y a des limites que sont ces pointes de terre ou de roches qui s'avancent en mer, ces caps mythifiés par les marins: le Horn, Bonne-Espérance, Leeuwin … ou plus près de nous le cap Sizun, au pays de la pointe du Raz et de l'île de Sein, dans le bien nommé Finistère, en latin "finibus terræ": la fin de la terre. Au-delà, il n'y aurait plus rien.
Mais est-il nécessaire d'aller si loin pour trouver le bout du monde ?
Tout comme les philosophes du siècle des lumières qui avaient leurs "déserts" tout près de chez eux, j'ai rencontré "un autre bout du monde", ici à Paris, tout près de chez moi …
C'est un endroit retiré, comme un enclos, qui se tient à l’écart de la ville, à l'écart du monde ou plutôt qui se tenait, car aujourd'hui, cet autre "bout du monde" a été rayé de la carte.
Rue de la Cloche, rue de la Voulzie, rue Westermann: voilà les trois rues qui constituaient, à elles seules, mon "bout du monde".
>> "Rue de la Cloche".
>> "Je reviens d'un lieu qui n'existe plus"
>> "Hommage posthume".
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