Avenue de France, novembre 2003.
Paul Valéry affirmait que "la mémoire est l'avenir du passé".
Pour prolonger la réflexion du poète-écrivain, on pourrait prétendre que lors de l'édification d'un nouveau quartier sur les ruines d'un ancien secteur, il y a, pour nos architectes et urbanistes, un certain "Devoir de mémoire". Ne conviendrait-il pas de conserver des traces du passé, traces qui seraient comme la "mémoire de la nouveauté"
Dans le 13e arrondissement de Paris, lors de la création de l'avenue de France, il faut bien constater qu'une telle approche a été totalement bafouée.
Avec ses 40 mètres de large, l'avenue de France est la principale artère du nouveau quartier Paris-Rive Gauche. C'est une avenue triste, laide, froide et bordée d'immenses immeubles "verre-béton", des bureaux pour la plupart. Il y manque de la verdure, des commerces, des bars, des restaurants, ... de la vie quoi !
Empruntez l'avenue de France, le soir ou la nuit, ... c'est un désert et, on ne peut pas dire que l'on s'y sente particulièrement en sécurité.
Un grand pôle universitaire termine son implantation, tout près d'ici, espérons que les étudiants sauront lui apporter ce qui lui manque, c'est-à-dire ... à peu près tout.
>> Voir aussi sur Parisperdu: "Des étudiants dans la farine ... ?"