Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

Les amoureux de la rue Etienne Marcel – 75001 Paris – Juin 2005  

 

On peut effectivement se poser la question : la photo humaniste ne serait-elle pas déjà morte ? D'ailleurs, aucun nom de photographe humaniste de moins de 50 ans ne me vient spontanément à l'esprit ...  Aujourd'hui, la photographie ne serait-elle pas déjà passée à un stade plus conceptuel ?

 

Sans doute, … mais si les Doisneau, Ronis, Izis, Boubat … sont morts, la photo humaniste elle, se doit de vivre car elle est, selon moi, l'un des vecteurs principal d'émotions en photographie ! Mais peut-être faut-il pour cela que les deux "camps" précités (le photographe et le photographié) arrêtent de se voir en ennemis et de s'incriminer...

 

Respect et confiance, voilà ce qui est nécessaire.

Il faut que le photographe respecte le sujet (il ne serait rien sans lui après tout), respecte le contexte de l'image, sans essayer de la détourner et conserve une certaine éthique.

Il faut en même temps que le sujet fasse confiance au photographe quant à l'utilisation de son image et à sa diffusion.

 

Dans un "monde idéal", les deux "camps" doivent arriver à s'abstraire de la notion d'argent. Le photographe doit agir dans une démarche purement artistique et le sujet ne doit pas redouter qu'on fasse de l'argent sur son dos pendant que lui n'en retire rien.

Alors, ... dans ce "monde idéal", la photographie humanisme vivrait !


Oui... sauf que dans le "monde réel": respect, confiance et désintérêt pécuniaire sont en perte de vitesse, ce qui peut nous rendre assez pessimiste sur l'avenir de la photo humaniste...



>> Voir aussi sur Paris perdu : "La photographie humaniste a-t-elle encore un avenir ... ?"


>> Voir aussi : "La photo humaniste a-t-elle un avenir ? (2/3)"

 

 

 

 

Tag(s) : #humaniste, #photo, #photographes, #willy ronis
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :