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En 1997, rue Gasnier Guy,  la ZAC des Amandiers pose de difficiles problèmes de relogement ... aussi, progresse-t-elle avec beaucoup de difficultés. L'emprise de la ZAC est pourtant en mutation incessante - avec des immeubles rasés, d'autres murés et partout des terrains en friche.

Tout cela crée de lourds inconvénients pour le paysage et la vie du quartier. Cette situation suscite aussi de vives critiques contre le projet et favorise l'éclosion de diverses interventions.

Ici,  ce sont des artistes-peintres du quartier qui ont reproduit, sur les murs mis à nus, le mobilier présent il y a encore peu de temps dans les appartements maintenant détruits : baignoires, cheminées, tables ... réapparaissent alors comme pour témoigner de leur volonté de ne pas voir le quartier disparaître.

Presqu'en même temps, une action intitulée « La mémoire des habitants, 1997 » réunissant plusieurs intervenants du groupe JLNDRR, a eu lieu ici même. Par l'installation au cœur de "l'îlot insalubre n°11" d'une photographie géante de la façade d'une maison récemment démolie, il s'agissait de signifier, de manière physique, la persistance sensorielle des maisons rasées, dans un quartier où les démolitions n'ont pas cessé depuis 1953.

 

>> Les actions et installations du groupe JLNDRR

>> Persistance sensorielle d'une maison rasée (© JLNDRR)


>> Rue Gasnier Guy, la rue-symbole de Parisperdu (1)

>> Rue Gasnier Guy, la rue-symbole de Parisperdu (2)

>> Rue Gasnier Guy, la rue-symbole de Parisperdu (3)

 

 

 


 

Tag(s) : #art-urbain street-art, #artistes, #démolition
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