Quartier de Belleville. Paris 20ème
Aujourd'hui il y a autant de catégories de parisiens que d'arrondissements: bohèmes ou populaires, plus ou moins chics, plus ou moins colorés …
Pour ma part, je suis très attaché à Belleville dont j'apprécie les bars, les petits restos sympas et les salles de concert sans chichis.
Mais l'âme de Paris est morte depuis que la couche populaire a été mise à la porte. Et je me demande parfois si Paris n'est pas devenu une boutique de luxe fréquentée par des bobos snobinards, ou d’ex-provinciaux oisifs ou surbookés mais qui trouvent tout de même le temps et l'argent pour courir les cantines de luxe et les spas "de rêve"….
Quand, je vois tout ça, je finis par croire que nous ne parlons pas de la même ville.
Fini le titi parisien, finies les concierges parigotes, finis les voisins qui spontanément vous donnent un coup de main, finis les coiffeurs de quartier et les "bistrotiers" qui s'intéressent à vous et peuvent vous "tenir le crachoir" pendant des heures …
Pas étonnant qu'ensuite, tout le monde déteste les parisiens...
"Parigots, têtes de veaux; parisiens têtes de chiens" … peut-être … mais, pour les néo-bobos de Paris une chose est sûre: la ringardise est l'avenir inéluctable de leur "branchitude".
>> "Bobo attitude", les bobos sur Parisperdu.