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C'était il y a 20 ans ...
Pont de Bercy _ Paris 13ème
En ces temps lointains, l'image était argentique et nous n'avions pas d'ordinateurs pour la travailler.
La société produisait beaucoup, les entreprises étaient florissantes et leurs employés - pleins de talent - travaillaient dans la joie, dans la bonne humeur, et dans de bonnes conditions financières.
Bref, c'était un autre temps. Un autre monde. Révolu.Aujourd'hui, nombre d'entreprises ont disparu, ou ne sont plus que l'ombre de ce qu'elles étaient. Leurs employés ont parfois du mal à vivre ou - pire encore - ont été licenciés ...
Les raisons de cette évolution ? On les connaît. Elles ont été analysées, commentées, discutées, à de très nombreuses reprises.
Tous les secteurs ont été chamboulés. Radicalement. De la production aux circuits de vente, il a fallu reconsidérer chaque maillon de cette chaîne. Tout réinventer.
Dans le monde de l'image, là aussi les mutations ont été radicales. Mais paradoxalement, il n'y a jamais eu autant d'aspirants photographes. Ce métier fait toujours rêver.
Est-ce un bien ? La technique se maîtrise très aisément, faire de bonnes photos est facile, mais pour être un vrai photographe, c'est autre chose... raconter une histoire véritable n'est pas à la portée de tout le monde.Dans cette jungle de l'information rapide, il est urgent de retrouver certaines bases, ou d'en inventer des nouvelles.
C'est ce que "Parisperdu" et le Groupe Facebook "Paris Hier, aujourd'hui … demain" s'efforcent de faire.>> Rejoignez le Groupe Facebook "Paris Hier, aujourd'hui … demain".
Tags : Edito
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Commentaires
1Paris HistoriqueMardi 15 Octobre 2013 à 19:58Le génie des Lieux.
Aimer et faire aimer le patrimoine et les sites bâtis ! Défendre et préserver l'oeuvre de l'Homme et le génie des lieux...
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Tiens, mais, en cliquant sur le lien, c'est un véritable manifeste que vous nous donnez ! (Alors que j'aurais pensé, à l'image, que vous invitiez au commentaire — où c'est ? qu'est-ce que ça me dit ? — et le mien eût été "qu'on dirait le Ponte Vecchio...", "qu'ici c'est la fumée qui s'en est allée traverser...") Certes, aujourd'hui, chacun enregistre en images les événements dont il est témoin ; un accident : clic-clac (même pas : clic) photo-tweet... mon pote, ma chérie : hop, c'est nous que voilà.... Mais "aspirant photographe", c'est peut-être trop dire ; ce serait aspirer à quoi, au juste ? À une photo soignée, de qualité, vendable ? Beaucoup de questions, qui justement s'évadent. Nos outils ont changé, la culture aussi... Super / hélas... Et l'effondrement de la culture de l'image "cultivée", traditionnelle au sens "qui fait référence et travaille une tradition" est une énorme question. Personnellement, je photographie beaucoup, en marge de l'écriture ou de la vie, mais rivée à l'outil "de tout le monde, de n'importe qui..." : mon iPhone à 8 mégapixels, compatibilités partielles ; à l'intérieur du statut de photographe amateur, en aucun cas aspirant — quoique une démonstration, chemin faisant, s'opère... sans tirages, sans ventes, sans signature (?). Nous sommes — pour ce que je vois — sans l'être, évidemment, au bord d'un chantier hausmanien sans exemple, toujours à Paris, perdus.