•  Commémoration des 150 ans de la Commune à Port Vendres

     

    La Commune de Paris est réprimée et écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. A la suite d’une campagne menée notamment par Victor Hugo, en mars 1879 des mesures d’amnistie très partielles sont prises et près de 1500 communards, de retour de déportation de Nouvelle Calédonie débarqueront à Port-Vendres en septembre de cette même année par différents bateaux.

    Les 72 jours de la Commune de Paris et ses mesures ont profondément marqué l’histoire et la réalisation des conquêtes sociales dont ils ont été un précurseur, en témoigne l’accueil que la population de Port-Vendres fera aux déportés arrivés par les différents bateaux.

    Pour commémorer les 150 ans de la Commune et l’arrivée des communards à Port-Vendres et l’association Port-Vendres des Paquebots organisent une exposition, gratuite, pendant une semaine du 11 au 18 septembre2021, dans la salle d’exposition du Fer à Cheval.

     

     


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  • L'attente fût longue ….

     Place de l'Obélisque PORT-VENDRES 66660 : Mise en place de la nouvelle Statue, le 9 novembre 2020

     

    Il y a exactement 15 ans, le 14 novembre 2005, j'écrivais ici : "Depuis quatre ans, j'alerte - sans succès - les maires successifs de Port-Vendres sur l'état de dégradation de plus en plus dramatique du monument aux Morts de leur ville, une œuvre originale de grande valeur, sculptée par Aristide Maillol en 1922.

    Cet abandon n'est acceptable d'aucun point de vue : artistique, culte du souvenir, patrimoine local et national. Si personne n'y prend garde, l'œuvre originale, sculptée par Maillol, déjà fortement dégradée et mutilée, tombera définitivement en ruines ! Il est urgent d'intervenir".

    L'urgence fut toute relative car ce n'est que depuis une semaine qu'une solution a enfin été trouvée. En effet, le 9 novembre 2020 a été mis en place un tirage d'après les moules de l'original de la statue d'Aristide Maillol et cela grâce à l'action de l'Association "Aimons Port-Vendres" et la réalisation de la Fondation Maillol/Galerie Dina Vierny à Paris.

    La nouvelle sculpture en résine chargée de poudre de pierre s’harmonise fort bien avec l’appareillage de pierres blondes de l’escalier monumental de la place Louis XVI et aussi avec l’obélisque en marbre clair ; le tout baigné par la merveilleuse lumière de la Côte Vermeille.

    Que l'attente fût longue, très longue … mais aujourd'hui, le projet de remplacement de la statue, enfin arrivé à son terme, est une réussite totale.

     

    >> En savoir plus sur la genèse et la réalisation du projet.

    >> La nouvelle statue vue de face.

    >> La nouvelle statue vue de dos.

     

     

     


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  • Je reviens de Bellville …

    Entrée ouest de Bellville (RSA) décembre 2018

     

    Lors de mon récent séjour à Cape Town, après avoir admiré la montagne de la Table sous tous ses angles et sous toutes les lumières, le nom de l'une de ses banlieues ma suffisamment intrigué pour que j'aille y faire un tour … et aujourd'hui je peux vous dire : "Je reviens de Bellville".

    Les plus parisiens d'entre vous penseront que ce lieu d'Afrique du Sud fait référence au quartier de l'Est de notre capitale mais les plus perspicaces auront sans doute décelé qu'il manque un "e" dans le patronyme de cette belle ville … ? Car Bellville est tout simplement la ville Bell, celle de Charles Davidson Bell qui donna son nom, dans les années 1880, à une bourgade fondée à partir d'une gare de chemin de fer anciennement désignée "12-Myl-Pos" en afrikaans car située à 12 miles du centre du Cap.

    Mais cette Bellville, désormais intégrée dans la nouvelle métropole du Cap, n'est pas très belle, pas belle du tout même tant elle est gangrénée par les sharks et les townships proches de l'aéroport international.

    Alors oui, je reviens de Bellville…  mais croyez-moi, je préfère notre Belleville !

     

    >> Sur les hauteurs de Bellville …

     

     

     


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    Le Fort Dugommier, situé sur les hauteurs de Collioure, est à l’honneur … à Paris.


    Les Catalans de Paris qui passeront devant  les grilles du Jardin du Luxembourg, reconnaîtront le Fort Dugommier de Collioure, dans lequel l’artiste roussillonnais le plus connu à Paris, Marc-André 2 Figuères, a installé une fondation du patrimoine. Le projet de sa Fondation est la rénovation du Fort, et ce chantier vient d'être nommé "projet remarquable des Pyrénées-Orientales" par la Fondation Nationale du Patrimoine. Il faut savoir qu'il n'y a qu'un seul projet remarquable par département …

    Une rétrospective, en 80 panneaux qui célèbre les 20 ans de la Fondation du patrimoine, est en accès libre, du 17 septembre 2016 au 15 janvier 2017, Rue de Médicis – 75006 Paris


    >> Le Fort Dugommier

    >> La Fondation du patrimoine

    >> #FDP20ans

     


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  •  Corbère de Dalt_rue principale

    Dans sa série de  billets intitulés "Démolition des murs ... démolition des vies" , Parisperdu a montré comment la volonté de certains avait eu raison de quartiers entiers de Paris.
    Parfois cette "rage de destruction" n'est pas le fait des hommes mais celui d'un tragique destin qui s'acharne sur certains lieux de vie.
    Dans le sud de la France, après Périllos, un village perdu des Corbières, après Celles un village ruiné et dévitalisé au terme d'une longue épopée; après Comes un village abandonné suite aux terribles périodes de sécheresse des années 20; après Flassa, un autre village abandonné qui gît, posé sur la pente ... dans un paysage magnifique... après En qui a connu un abandon progressif; et aussi après le village de Roupidère … un village oublié puis récemment redécouvert, Parisperdu a visité Corbère de Dalt, un village ruiné au pied de son château superbement restauré.
    Chaque village perdu porte les ruines de notre mémoire.


    Sur la colline  abrupte, seul le château a survécu. Il est là superbe, altier … mais il ne protège plus que des fantômes, des pans de murs sombres et fragiles, offerts à la broussaille et aux chênes verts … Ceux-là ont dévoré une grande partie du village déserté par ses habitants. Quel appétit !
    Et désormais, il n'y a plus âme qui vive dans le village de Corbère de Dalt (Corbère du haut), l'ancienne rue principale serpente le long de vestiges mais reste définitivement vide.

    Une cinquantaine de maisons aux façades en cayroux, aux ouvertures en plein cintre et aux placards ouverts dans les murs…  tiennent pourtant encore plus ou moins debout et parmi elles, quelques hautes  bâtisses ont encore fière allure. Elles sont plus hautes que larges puisque leur largeur se limite souvent à une seule pièce. Ainsi, elles s’étagent mieux sur la forte pente et s’agglutinent plus aisément en bordure de la rue.

    Mais partout les ronces et la garrigue forment un épais tapis et les arbres qui ont poussé dans les cuisines et les chambres des habitations ruinées, ont aujourd'hui pris  la place des anciens habitants …

    Il aura fallu à peine une centaine d'années pour venir à bout de Corbère de Dalt, encore habité au début du XXème siècle. Car le pays devenu tranquille, à quoi bon rester sur cette colline sévère. Les hommes sont alors descendus vers les "cortals" - les étables - un peu plus bas dans la plaine. Ils se sont rapprochés des bêtes, de l'eau, et des autres hommes … alors là-bas, tout en bas, un nouveau Corbère, sans Dalt, a vu le jour.


    >
    > Autres vues du village ruiné.

    >> Vue de Corbère de Dalt, vers 1900-1905.

     

     


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