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Friches parisiennes.
Une friche parisienne, Porte de Clichy_Paris 17ème (été 2012)
Dans une ville aussi dense que Paris, où le moindre mètre carré a un potentiel financier de plus en plus important, peut-il encore exister des friches, des terrains vagues ou des immeubles à l'abandon ?
La réponse est "oui mais" … car dans un tel contexte économique, la friche sera par essence éphémère, en attente que ce "vide" devienne un "plein".Décrite par certains comme inutile, la friche est, par nature, sauvage. C’est un territoire libre, rebelle, un refuge à l'ancienne dans une société de plus en plus réglementée et sécurisée
Mais depuis quelques années, un nouveau mouvement prend de l'ampleur, les friches ne restent que peu de temps à l'abandon car dès leur apparition elles sont convoitées par divers mouvements associatifs. Aussi aujourd'hui, bien souvent, les friches urbaines se jardinent au quotidien. Des jardins partagés investissent alors des coins oubliés de la cité et produisent une agriculture urbaine transitoire.
Il en va de même pour d’immenses friches industrielles, ferroviaires ou militaires, Dépolluées, redessinées, regagnées par la ville, elles connaissent alors une renaissance et souvent deviennent le théâtre d'incontrôlables activités écolo-alternatives.
Ainsi plus que jamais à Paris, "la nature a horreur du vide" et, l’abandon, le délaissé se transforme immédiatement en un lieu occupé par des activités les plus diverses.
C'est ce que l'on peut appeler la friche paysagée ou encore la friche ludique !Bonnes ballades à la découverte de ces nouvelles friches parisiennes.
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Tags : paris
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