• La ville palimpseste.

    Rue René Descartes - Paris 5ème: L'arbre des rues  (Pierre Alechinsky et Yves Bonnefoy)

     

    Palimpseste, ce drôle de vocable signifie en grec ancien, "gratté de nouveau", et le mot désigne un manuscrit écrit sur un parchemin préalablement utilisé, et dont on a fait disparaître les inscriptions pour y écrire de nouveau.

     

    Par extension, on parle parfois de palimpseste pour un objet qui se construit par destruction et reconstruction successive, tout en gardant l'historique des traces anciennes. L'écrivain et essayiste Olivier Mongin étend la notion à la cité et parle de la "ville palimpseste" dans son ouvrage: " La Condition urbaine. La ville à l’heure de la mondialisation".

     

    Oui, Paris est une ville palimpseste où les métamorphoses de l’urbain sont quasi-permanentes.

    Le territoire de la capitale se construit, se détruit, se reconstruit et des traces palpables de l'ancien demeurent sur la nouvelle trame urbaine.


    >> Palimpseste, Wikipédia vous dit tout ...

     

     

     

     

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  • Commentaires

    2
    Jean-Jacques fourmon
    Vendredi 22 Juillet 2011 à 21:27
    Substitution
    Après avoir coupé les platanes de la cour extérieure du lycée Henry-IV, on a peint sur le mur mitoyen le dessin d'un arbre "signé Alechinsky" ; on y a joint, pour faire bonne mesure, un poème d'Yves Bonnefoy sur le même sujet. Comme mes fenêtres donnaient alors sur ce pignon, j'ai pu assister à ce tour de passe-passe, sans doute artistico-écologique. J'ai alors songé à cette phrase qui figure en épigraphe du roman "Un idiot à Paris" de René Fallet : "Les hommes abattent des arbres pour construire des asiles afin d'y enfermer les hommes devenus fous à force de ne plus voir d'arbre." Bien sincèrement
    1
    Lundi 16 Mai 2011 à 09:42
    Bravo
    Votre travail est intéressant, bravo à vous
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