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Les jambes des femmes sont des compas.
De haut en bas et de gauche à droite : © Lily Franey ; © Willy Ronis ; © Sabine Weiss
Le cinéaste François Truffaut disait : « Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens et lui donnent son équilibre et son harmonie. »
Et avec Willy Ronis, Sabine Weiss ou Lily Franey : chez ces trois photographes humanistes les « compas » sont bien là !
Willy Ronis et Sabine Weiss ont saisi des « compas » enjambant élégamment une flaque d’eau et dans ce miroir : la colonne Vendôme pour Willy et l’obélisque de la place de la Concorde pour Sabine rendent la ville immédiatement identifiable.
Quant à Lily Franey, « son compas » n’enjambe rien mais semble glisser sur la place entièrement couverte d’eau. Et là encore c’est un monument parisien qui permet de localiser la photo ; car sur la place de la République, la statue de Marianne est si colossale qu’elle se reflète en entier dans le « compas » et de surcroît le rameau d'olivier, symbole de paix, qu’elle tient dans sa main droite, devient l’embout du parapluie tenu par la jeune femme.Même dans des lieux différents, l’on s'étonne parfois de faire des photos qui font écho à certaines images déjà vues. C'est alors comme si l'image d’un autre photographe, imprimée dans notre mémoire, latente dans notre inconscient, entre en résonnance avec notre nature profonde et nous pousse vers l'instant décisif, celui qui va déclencher la prise de vue.
>> Lily Franey, site officiel.
Tags : photographes, humaniste, willy ronis
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