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Veut-on plus d'IGH à Paris ?
Vue sur les tours de la Place des Fêtes - 75019 Paris (2010)
Paris recense 160 immeubles de grande hauteur (IGH), essentiellement concentrés Place des Fêtes ou dans le sud du treizième arrondissement.
Un nouveau démarrage des constructions de tours de 50 étages et plus … a été évoqué il y a peu, dans le cadre du projet "Grand Paris".Norman Foster, le célèbre architecte britannique n'est pas un adepte forcené des tours, pourtant parmi toutes celles édifiées aujourd'hui de par le monde, celles qu'il a conçu ne sont pas les plus laides, mais très lucidement il déclare: "Mes bâtiments seront détruits lorsque de meilleurs bâtiments pourront leur être substitués. C'est tout l'histoire de nos villes …"
Certains argumentent que Paris risque de devenir une ville musée si l'on ne construit pas les Tours de la modernité pour faire concurrence à Londres ou Barcelone … Mais à l'inverse, Paris, ne devrait-elle pas comme Rome ou Berlin conserver son identité et refuser ces Tours ?
Le débat reste ouvert, … même si la crise économico-financière a maintenant freiné les ardeurs. Heureusement, la "modernité", c'était hier.
>> Des tours à Paris : pour quoi faire ?
Tags : urbain, urban
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Commentaires
La construction de tours à Paris n'a jamais été une expérience heureuse. Situées aux marges de la Capitale, les tours parisiennes semblent être exclues du paysage urbain. Seule la tour Montparnasse, à défaut de s'être imposée, a été peu à peu oubliée. Les touristes qui la visitent réalisent le rêve de ses détracteurs : se trouver dans le plus bel endroit de Paris parce que, de là, on ne la voit pas. Tout cela montre assez que les Parisiens n'aiment pas ce genre d'édifices. Une ville, du reste, peut être moderne sans nécessairement se couvrir de ses constructions oblongues qui plongent dans l'ombre l'histoire et la vie.