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" A Paris, des hommes vivent et meurent derrières leurs fenêtres grises. "
Fenêtre, 10 rue des Muriers – Paris 20ème, juin 1997
La littérature qui a pris, et qui prend encore aujourd'hui, Paris pour thème est immense.
Elle accompagne l’histoire de la ville, s’y arrête, revient en arrière, rêve et s'évade à partir d’elle …
Mais il est un livre, secret, intemporel, comme suspendu, par le miracle de son style, au-dessus du temps. Un livre qui contourne ou transcende cette nostalgie fatalement attachée au pas de l’arpenteur des rues et des boulevards constatant avec dépit ce que coûte, chaque jour, la modernisation galopante et la spéculation.Ce livre, c'est le "Paris" de Jean Follain, un ouvrage publié en 1935.
"Paris attend l’avenir », écrit mystérieusement Follain dans cette géographie poétique et très incarnée, parfois violente et sensuelle, de Paris.
"Les maisons de Paris attendent aussi … des hommes vivent et meurent derrières leurs fenêtres grises." Et Follain poursuit: "Une divinité se cache en toi, Paris : c’est la mer des ténèbres ; parfois le soir rien ne se résout, tout se perd et meurt, se cache et parlemente avec la nuit miraculeuse."
Au poète qui sait l'écouter, Paris dicte parfois d’intenses messages.
La nuit et les rêves sont décidément les compagnons des "vrais" Parisiens !
>> Jean Follain, déjà sur Parisperdu …
Tags : poetes & ecrivains
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Commentaires
sujet
quelle belle fenêtre ! et surtout émouvante quand on pense à la vie personnelle qu'il y a derrière
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Début de journée au grès de vos photos,textes, témoignages. Arrêt devant la fenêtre... de Baudelaire à Follain, la petite lumière d'une heure bleue offerte aux possibles regards, à l'intemporalité des imaginaires, transparence fertile d'un intérieur à l'autre, échanges du dedans traversés par le monde.