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Avant le vélib'
Vélos au fond d'une cour, 18 rue de Belleville - Paris 20ème (juin 1996)
A cette époque, le vélo n'avait pratiquement pas droit de cité dans Paris. Parcourir la capitale à bicyclette n'était guère imaginable et surtout très risqué, vu le peu de cas que l'automobiliste portait au cycliste qui osait s'aventurer sur "sa" route.
Laisser son "engin" dans la rue était aussi d'une inconscience folle car alors, votre bien pouvait disparaitre en un clin d'œil.
Aussi un jour d'été, ai-je découvert ces vélos bien cachés au fond d'une cour de la rue de Belleville. Pour accéder à l'endroit où ils stationnaient, il fallait traverser pas moins de trois arrière-cours en enfilade, descendre une volée d'escaliers et atteindre une petite remise à l'extrémité d'une ultime courette.
Aujourd'hui, le phénomène Vélib' est partout. A chaque coin de rues, de places, de bouches de métro …les vélos gris sont là, exposés au vu et au su de tous, en libre service.
On en rencontre même des groupes conséquents, pédalant de concert un peu comme à Pékin en un temps pas si lointain. Maintenant ce sont plutôt des hordes de voitures rutilantes qui envahissent les rues de Shanghai ou de Pékin, alors qu'à Paris on est retourné à la bicyclette !
C'est dire si les temps ont bien changé …
>> Le vélib' déjà sur Parisperdu.
>> Vélib’ : anatomie d'un succès.
Tags : urbain, urban
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Commentaires
1AllibertMercredi 27 Mars 2013 à 19:13En vélo ... à Paris
Rouler en vélib à Paris n'est pas évident: l'engin est lourd, pas très maniable et au retour le soir il faut souvent tourner pour trouver une station. J'ai trouvé la solution: je me suis acheté un vélo ...
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Pis que le poids et la maniabilité de ces bicyclettes, leur couleur est innommable. A Aix-en-Provence, la Mairie a sagement adopté une teinte plus attrayante pour les mêmes engins : un rouge de feu, qui ne vous donne pas l'impression d'enfourcher une de ces tristes bécanes, dignes de l'Occupation.