• Belleville entend défendre son territoire.​

     Belleville entend défendre son territoire.​
    Au
    48 rue Ramponeau_Paris 20ème: le fond de la cour et la porte de la métallerie Grésillon

     

    Comme chaque décennie depuis les années 70, Belleville doit faire face à une nouvelle vague de rénovation urbaine qui, ici comme dans d’autres quartiers du Nord-Est de Paris, conduit à repousser toujours davantage aux marges de la ville ceux qui, hier encore, parvenaient tant bien que mal à s’y loger et aussi à y mener leurs activités.

    Toutefois, aujourd'hui enfin, Paris entend lutter contre la désindustrialisation en constatant qu'elle ne peut pas tout sacrifier sur l’autel du tourisme. 

    Nous avons déjà parlé ici du cas de la cour du 48-50 rue Ramponeau où l'atelier de métallerie Grésillon et d'autres ateliers mitoyens sont menacés par la spéculation immobilière. Face à cette tendance lourde, observable à Paris comme dans toutes les capitales où les scintillements de la ville touristique et de la rentabilité à court terme aiguisent les appétits, il conviendra de suivre avec attention les conclusions que la mission "Fabriquer à Paris" a récemment rendues.

    Il faut rester confiant car Belleville a déjà su, dans le passé, faire entendre la voix de ses habitants et faire revenir à la raison ceux qui envisageaient de construire le quartier sans sa population.


    >> Conclusions et préconisations du rapport de la Mission d’Information et d’Evaluation "Fabriquer à Paris" 

    >> Le 48 rue Ramponeau ne veut pas mourir …


    >> Cour de la métallerie Grésillon.

     

    « La petite fille de Venise.Comment un quartier se transforme : l'exemple du 10ème arrondissement. »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    2
    Parisperdu
    Lundi 7 Mars 2016 à 09:07
    Vous avez raison : "pas toujours". J'ai abordé ce sujet des dépalcements à Sarcelles, à Créteil et ailleurs dans ce billet:

     http://parisperdu.blogg.org/belleville-les-chantiers-de-la-memoire-a115773796

    1
    Jean-Claude Rihard
    Lundi 7 Mars 2016 à 09:06

    Vous dites: .... " Belleville, a toujours su, dans le passé, faire entendre la voix de ses habitants et faire revenir à la raison ceux qui envisageaient de construire le quartier sans sa population" ..... Enfin toujours c'est vite dit. demandez à tous ceux qui, fin des années 50 et début 60 ont été "déportés" à Sarcelles ... au milieu de nulle part!. Je ne suis pas sûr que l'on ait entendu leur voix! le retour à la raison des décideurs ..... on a vu le résultat sous forme de cages à lapins!

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter