• Le 48 rue Ramponeau ne veut pas mourir …

     

    C'est la litanie des "derniers" qui continue à s'égrener. Après le dernier bottier, le dernier atelier de serrurerie, le dernier étameur, le dernier décolleteur … mais aussi le dernier fabricant de jambon à Paris, c'est aujourd'hui le dernier ferronnier qui est menacé de fermer ses portes et donc de rejoindre la longue liste des métiers disparus dans Paris intra-muros, et de rejoindre aussi notre "Paris perdu"

    La partie se joue au 48, rue Ramponeau, dans le vingtième arrondissement, un arrondissement qui a longtemps été celui des ateliers, des petites usines manufacturières, et qui, depuis déjà plusieurs décennies, est livré à l'appétit des promoteurs.

    Au 48 donc, l’artisan ferronnier Grésillon a son atelier, son voisin dans la même cour, l'entreprise de verrerie/miroiterie Maestrini a fermé il y a deux ans, mais dès 2005, la Mairie de Paris avait préempté ces locaux, expressément pour protéger l’activité de l’artisanat. Or récemment, la Semaest, partenaire de la ville de Paris, a dévoilé son souhait de vendre ces bâtiments et, l’acheteur est un promoteur qui n’aurait pas caché son intention de tout démolir.

    Est-il acceptable que disparaisse la dernière ferronnerie de Paris, employant 8 personnes, ainsi que les ateliers d'artistes situés dans les mêmes bâtiments ? Est-il acceptable que cette cour, lieu historique de … la création des Ateliers d'Artistes de Belleville (AAB), perde la diversité de cet ensemble d'artisans, d'artistes, d'habitants, d'associations et d'activités pour enfants ? Est-il enfin acceptable de détruire l'âme de ce site, patrimoine de Belleville, au charme et la renommée unanimement reconnus ?

    Si vous pensez que non, alors vous pouvez vous manifester auprès de la Mairie de Paris, en signant la pétition (ci-dessous) pour préserver les emplois, les mètres carrés "artisanaux et artistiques", et afin de soutenir le dynamisme culturel et économique de ce lieu. Car non, le 48 rue Ramponeau ne veut pas mourir …


    >> Signer la pétition.

    >> L'atelier Grésillon, site officiel.

    >> L'atelier de verrerie/miroiterie Maestrini.

    >> La page facebook du 48, rue Ramponeau.

    >> Le précédent de La Forge de Belleville.

    >> En visite chez les artistes et les militants de Belleville.

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Veronique Kingdom
    Jeudi 2 Juillet 2015 à 19:30

    Non , il faut tout faire pour que cette ferronnerie survive . Mes les ministres de la culture , entreprises et métiers d ' art voire patrimoine et mairie de Paris .

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