• Angle de la rue de la Réunion et de la rue des Vignoles Paris 20ème - Juillet 1996

     

    A Ménilmontant, cette maison de village devait être rasée.
    Vouée à la destruction, "la Vierge " est  une miraculée de la pelleteuse, sauvée grâce à la résistance des associations du quartier Réunion.
    Elle abrite désormais un bistrot à vins… et, à l'angle de la rue des Vignoles, quoi de plus normal car, pour la petite histoire, rappelons-nous que ce nom évoque la culture de la vigne, jadis principale activité de cet endroit, sur le coteau de Charonne.

     

    "À la Vierge de la Réunion" voit le jour en 1958, et accueille alors les artisans du quartier qui viennent s’y restaurer autour de sa spécialité : le couscous.

    Mais depuis le sauvetage de l’établissement, "la Vierge" a été réhabilitée, modernisée et a "monté en gamme". Aujourd'hui, Mourad en salle et Leila aux fourneaux, vous proposent désormais une cuisine de qualité, simple, faite "comme à la maison", avec un très bon choix de vins.


    Ici, l'hospitalité reste "à l'ancienne" et, dans une ambiance décontractée et conviviale, on retrouve l’âme du quartier.
    "À la Vierge de la Réunion" est assurément une adresse à connaître …



    >> L'esprit de la Vierge …

    >> Leila Houari, une femme pas ordinaire, aux fourneaux de "La Vierge de la Réunion".

    >> "Vous voulez voir la carte ?"



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  • 19 rue des Gardes- Paris 18ème (juillet 1996)

     

    Dans ma rue, j'ai vu les commerces fermer les uns après les autres et pour les gens du quartier, il n'y a presque plus rien. Le secteur n'a plus d'attrait, ma pharmacienne affirme que lorsqu'elle est de garde, on ne la trouve jamais.

    Dans ce coin du 18ème arrondissement, le coiffeur, le libraire, le marchand de vin et un traiteur ont déjà fermé depuis longtemps, … plus récemment c'est la boucherie, qui vient de tirer le rideau. Restent un café et une boulangerie … guère suffisant pour faire de ce bout de quartier, une vraie petite place de village.

    Cette disparition au compte-goutte de nos commerces traditionnels a de quoi inquiéter celles et ceux qui restent attachés à "l'esprit village" de l'arrondissement.


    On ne trouverait plus qu'une cinquantaine de poissonneries dans tout Paris, contre plus de 250  "Phone Boutique". Une évolution symptomatique du mal qui gagne nos rues commerçantes : la disparition des commerces de bouche... Car aujourd'hui à Paris, à cause des effets de la spéculation immobilière, l'achat d'un local commercial par un petit commerçant est pratiquement impossible, … seules les grandes enseignes et leurs franchisés peuvent s'y développer.

     

    Les chiffres 2008-2009 de l'Atelier Parisien d'Urbanisme, sur le petit commerce à Paris, n'étaient déjà pas très réjouissants et il semble que le phénomène se poursuive, voire même s'aggrave d'année en année.

     

    Avec la disparition de nos bouchers, traiteurs, poissonniers ou fromagers, c'est une certaine idée de Paris qui s'en va. Et pourtant, l'activité commerciale n'est-elle pas un élément majeur de l'animation de nos quartiers ?
    Mais, mise à part la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, qui tire la sonnette d'alarme... qui se soucie de la mort de nos commerces de proximité ?


    >> Déjà sur Parisperdu : "On ferme …"

    >> Meme lieu, rue des Gardes, aujourd'hui.



     

     


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    Aujourd'hui, 341 kiosques à journaux sont disséminés sur tout le territoire de la capitale.
    Ce maillage particulièrement dense offre la possibilité de trouver son quotidien ou son magazine préféré, avant même les premières lueurs du jour et jusque très tard dans la nuit. Certains kiosquiers ouvrent en effet dès 4h30, alors que d'autres ne ferment, la nuit, qu'à 2h00 passées.

    A Paris, cette vente sur la voie publique est une activité qui a toujours été synonyme de convivialité urbaine et de création de lien social. Ce réseau de commerçants indépendants fournit en effet, un service de proximité essentiel à la vie de quartier.

    Le métier est pourtant plutôt dur, car même si on est son propre patron, et même si on peut lire à loisir la presse, … les horaires sont longs, les courants d'air permanents et, sur fond de crise des quotidiens, la  rémunération est de plus en plus faible …

    Aussi, depuis une quinzaine d'année, le nombre des kiosques a été en constante diminution: de 400 en 1995, il était tombé à seulement 268, en 2005. Date à laquelle, la ville a lancé un plan d’action quinquennal visant à rouvrir 50 kiosques et à en créer 50 autres. Et d'ici 2015, un nouvel objectif a été formulé, avec la création de 40 nouveaux kiosques dans la capitale, dont 10 réouvertures.

    Le 27 novembre dernier, le "kiosque de presse du futur" a été dévoilé. La forme et les fonctionnalités de ce modèle de kiosque à journaux, réalisé par le designer Ora Ito, ont été repensées avec notamment l'intégration de technologies permettant l'essor de nouveaux services interactifs et de nouveaux espaces publicitaires sur grands écrans numériques.

    A Paris, les kiosques à journaux ont encore de l'avenir …

     

     

     

    >> Carte des kiosques parisiens.

     

    Revue du mobilier urbain sur Parisperdu:

     


    >> Les Vespasiennes ou Sanisettes.

     

    >> Les cabines téléphoniques.

     

    >> Les colonnes Morris.

     

    >> Les fontaines Wallace.


     

     

     


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