• Willy Ronis ou la preuve par 9 : Nus (10_10)

    Nu © Willy Ronis

     

    Willy Ronis n'est pas un spécialiste du nu. S'il en a photographié quelques-uns entre 1949 et 2002, seul un petit nombre a été publié. Dans ceux-ci on découvre des corps toujours sculptés par une douce lumière naturelle.
    Cette part de son œuvre restera peu connue jusqu'en 2008 et la parution de l'album de nus préfacé par Philipe Sollers, qui écrit :
    " D'où vient cette étrange beauté ? De la retenue, de la discrétion, du silence".

    Il est vrai qu'à l'opposé des nus bavards, voire vulgaires, de la grande diffusion, les formes magnifiquement soulignées par une lumière naturelle d'une exceptionnelle légèreté, témoignent dans les photographies de Ronis, du respect et de l'élégance de son regard.

    Parmi ces nus, celui de son épouse Marie-Anne à Gordes - dit Le nu provençal - est devenu une icône. Et pour cause : cette composition magistrale dans son jeu des lignes et des formes, baigne dans une lumière transparente. Cette image connaîtra un immense succès de diffusion, qu'a confirmé Willy Ronis, ému par son succès : " C'est une photo fétiche, parue depuis lors sans discontinuer ici et partout. Le miracle existe. Je l'ai rencontré".

    En 2002, Willy Ronis, frappé par l'arthrite, cesse de prendre des photographies. Son dernier cliché est un nu qui figure dans le livre Nues sorti en 2008.

     

    >> Le nu provençal.

     

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