• Aujourd'hui, c'est l’anniversaire du blog car le premier article date du 14 novembre 2005.
    7 ans et 544 billets plus tard (selon mon tableau de bord), je prends conscience du chemin parcouru.

    Et je saisis l'occasion pour remercier vivement toutes les personnes qui fréquentent le blog, en France ou à l’étranger, assidûment ou par hasard.
    Je remercie plus particulièrement ceux avec qui j'ai noué - au fil du temps - des liens, via des contacts directs ou les réseaux sociaux, par échanges de courriels ou de commentaires ...

    Enfin, j'ai une pensée toute particulière pour la blogosphère des amoureux de Paris, d'un certain Paris … aujourd'hui perdu. Je me garderais bien de les nommer, par peur d’en oublier, mais je suis sûr qu'ils se reconnaîtront et leur adresse mes plus chaleureuses amitiés … 


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  • Vue générale de Ménilmontant - 1955 ©Henri Guérard

    Un jour d'automne 1998, au 24 de la rue des Amandiers, une affichette attire mon attention : elle annonce la vente d'un ouvrage par souscription chez l'éditeur : "Les Editions de l'Amandier", qui a ses locaux à la même adresse.

    En règle générale, cette affichette aurait dû me laisser de marbre, mais une photo l'illustre et, sur celle-ci, je reconnais immédiatement un panorama de Ménilmontant.

    Le photographe est Henri Guérard, son nom ne me dit rien, mais justement l'ouvrage à la vente est de lui, aussi je pousse la porte des Editions de l'Amandier.

    Il me faut parcourir des couloirs, me renseigner auprès de plusieurs personnes pour enfin arriver dans un atelier où Henri et Laurent Citrinot mettent la dernière main à la confection d'un petit ouvrage blanc d'environ 150 pages : "Le regard d'un photographe sur Belleville, Ménilmontant, Charonne (1944 - 1999)".

    Le titre n'est pas sans rappeler le fameux "Belleville Ménilmontant" d'un autre photographe: Willy Ronis. Ma visite relève donc de la "bonne pioche" … aussi, je participe immédiatement à la souscription.
    Voulant en savoir plus sur l'auteur, Laurent Citrinot me confie qu'il faudrait plutôt parler "des auteurs" tant le couple Guérard, Henri et Simone, "font absolument tout ensemble" !
    Laurent voyant mon intérêt pour l'ouvrage, pour les photos inédites de ce Belleville souvent disparu, me donne le numéro de téléphone des Guérard.

    Je ne les contacterai jamais. Et aujourd'hui je le regrette car il est trop tard.
    Henri nous a quittés la semaine dernière … Reste ses images, elles constituent un témoignage poignant de la destruction des quartiers de l'Est parisien.


    >> Sur Parisperdu: "Photographe d'urgence à Belleville".

    >> En savoir plus sur Henri Guérard.

    >> Aller encore plus loin …

     


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  • La Cité Leroy - Paris 20ème (octobre 2011)

    Après avoir arpenté la rue de la Mare et la rue des Cascades, je reste un long moment, immobile devant l'entrée de la cité Leroy. Là, son vieil immeuble étroit, planté de travers, et aujourd'hui repeint de frais, est comme un phare illuminant jusqu'à la villa de l'Ermitage.

    J'ai connu le restaurant "rapide" Paris-Carthage qui occupait le rez-de-chaussée de cet immeuble atypique. Fin 2004, il a été muré car à l'époque la Cité Leroy est vouée à la destruction.

    La cité ne doit sa survie qu'aux treize années de combat de ses habitants; ils n'ont pas voulu les deux mille logements et les quelques milliers de tonnes de béton qui devaient les submerger...

    La menace repoussée, le quartier a donc réussi à conserver sa topographie de la fin du XIXe siècle et à préserver le calme qui tranche franchement avec l’activité de la rue des Pyrénées pourtant toute proche.

    La cité Leroy intègre désormais un magnifique jardin partagé: "Leroy Sème", qui propose un bel espace, bien entretenu, où se mêlent fleurs et légumes … au grand dam des promoteurs du bétonnage des villes.


    >> La Cité Leroy déjà sur Parisperdu.

    >> Le jardin partagé: "Leroy Sème"




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  • Baresto Sans Gêne, 122 Rue Oberkampf - 75011 Paris

    De l'emblématique Cirque d'Hiver jusqu'aux boulevards de Belleville et de Ménilmontant, c'est Oberkampf.
    L'ancien quartier ouvrier, autrefois peu fréquentable, est devenu le repaire des artistes et des noctambules. Si bien qu'aujourd'hui, la rue Oberkampf et ses deux voisines: Saint-Maur, et Jean-Pierre Timbaud, forment le triangle d'or des nuits parisiennes.

    Partout, les cafés-restaurants branchés et les galeries "arty" ont remplacé, peu à peu, les ateliers d'artisans et les bistrots traditionnels.
    Ainsi dans la rue Oberkampf, jusqu'aux hauteurs de Ménilmontant, on enfile les cafés comme les perles: le Mécano, le Bric à Brac, le Nouveau Casino, le Café Charbon, la Cithéa Nova, la Locandiera, le Café de Paris, … et bien d'autres encore. Surannés à l'extérieur et contemporains à l'intérieur: voilà le "mix" intangible d'un lieu bien "tendance".

    C'est un peu le Soho parisien, un quartier qui incarne la fête et les sorties nocturnes, et où se mêlent lounges-bars et spots à la mode pour une faune branchée et cosmopolite.
    Celle-ci se doit d’aller et venir de bar en bistrot, de bal en concert, … pour toujours être en accord avec la frénésie ambiante qui, dans ces lieux festifs, surprendra ses oreilles lors de nuits musicales jusqu’à plus d’heures.

    Au 122, de la rue Oberkampf, c'est le "Sans Gêne", un baresto ("sic") qui se décrit par des mots-clés aisément compréhensibles par les initiés : "tête à tête" · "petit resto" · "la formule" · "gay friendly" · "bouteille" …
    On peut bien sûr y payer des tournées de boissons avec son mobile sur "Drinkon.me"  …
    C'est le Paris' new style, et ce n'est pas le mien …


    >> Déjà sur Parisperdu: "Tendance Oberkampf".

    >> Voir aussi sur Parisperdu: "Ni pub, ni soumise …"

     

     


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