• Apartheid résidentiel.


    Rue Charles Friedel
     -Paris 20ème. 

    Avec ses hôtels et ses meublés minables, ses bouis-bouis vietnamiens, ses couscous à toute heure ... Belleville aura longtemps constitué un quartier populaire et dans certains logements, plus que vétustes, "on aurait dit du Zola" ... tant la "condition urbaine" était dure !

    Aujourd'hui, beaucoup de ces immeubles sont réhabilités par une clientèle "bobo", des gens travaillant dans les médias, des graphistes, des designers ...
    Et, maintenant ici,  les intérieurs sont "ouverts", "lumineux", avec peu de cloisons et du "volume". Des parquets en chêne ou en merbau, une baignoire en fonte "comme autrefois", ... tout cela justifie sûrement les 7 000 à 8 000 euros le mètre carré. Soit des duplex souvent proches du million d'euros.

    Voilà comment on écrème la clientèle et comment l'on crée une sorte d'apartheid résidentiel ....
    Car une fois nettoyée, ripolinée, enrichie, sécurisée, valorisée par de nouveaux lieux culturels, la grande ville redevient désirable mais ne peut plus être peuplée par des habitants en manque d'argent et de culture.
    Alors, elle s'en débarrasse...


     
    >> Voir aussi sur Parisperdu : "Une ville fantôme aux mains des dévitaliseurs"
     

            

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  • Commentaires

    1
    joelle
    Vendredi 2 Novembre 2007 à 19:19
    Ambiance
    Oui et en plus cela crée une mauvaise ambiance dans le quartier, j'ai asisté au caillassage d'un bar de bobos, pas jolie jolie !
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