• En cyclo-pousse dans le Sud-est… parisien.

     

     

    Paris n'est plus Paris.
    Où est passée sa gouaille, celle des ouvriers, des artisans, des crieurs sur les marchés, des piliers de bar dans les petits bistrots de quartier ...?  Où sont les bus chargés de populo qui, le dimanche, allaient à la campagne, loin, très loin de Paris ... là-bas ... sur les bords de Marne ?

    Qu'en reste-il aujourd'hui ?

    Une grande partie de l'Est parisien s'est embourgeoisé pour laisser peu à peu place à des rues propres certes, mais sans âme et où il manque souvent la vie.

    Il suffit de regarder les devantures, à chaque carrefour: banques, compagnies d'assurance, bureaux d'agences immobilières … ont pris la place des bistrots, des épiceries, des échoppes d'artisans … tout un monde disparu pour toujours.

    Aujourd'hui, Paris m'exaspère et m'oppresse.

    Dans le 20ème, il faut voir les boutiques "standardisées" de Jourdain et de Télégraphe, elles sont devenues identiques à celles du 16ème. Le dimanche,  les bobos et leurs poussettes "high-tech" envahissent, au plus près de chez eux …"leur" campagne et sa pseudo-Guinguette des Buttes Chaumont.

     

    Ne serions nous pas tous devenus un peu "bobo sur les bords", lorsque nous nous adonnons aux us et coutumes de ce petit monde qui confond souvent "buzz" et culture ?
    Alors demain … tous bobos ?



    >> Le blog qui vous raconte tout sur la tribu des bobos.

     

     

     


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  • 22-24 Rue Etienne Marey Paris 20ème (mai 1997)

     

    Paris compte aujourd'hui une centaine de stations-service, trois fois moins qu'en 1980.

    Une tendance que l'on retrouve au niveau national, mais à Paris cette baisse va encore s'accentuer dans les prochaines années. En effet, la mise aux nouvelles normes, prévue pour 2014, constituera vraisemblablement le coup de grâce des "indépendants", ces stations de trottoirs composées d'une ou de deux pompes installées en bordure de rue, dont une vingtaine perdure dans la capitale.

     

    A Paris, le durcissement des conditions de stationnement, la transformation des voies en faveur des transports en commun et la montée des préoccupations écologistes ont fait baisser la circulation de 24% en huit ans. Et s'il reste encore 1,2 millions d'automobiles qui transitent chaque jour par la capitale, cela ne suffit pas pour maintenir à flot de nombreuses stations-services malgré un tarif dépassant souvent les 1,60 € le litre de sans plomb.

    Les taxis ne semblent pas s'émouvoir de ces disparitions car la plupart des chauffeurs qui travaillent dans la capitale font leurs pleins en banlieue, là où le carburant est moins cher.

    Les pompes parisiennes ne servent plus alors qu'en dépannage, et le client y met rarement plus de 20 € …

    Trouver du carburant à Paris pourrait bientôt devenir un calvaire, comme au temps pas si lointain des pénuries dues aux grèves contre la réforme des retraites … !


    >> Les cabines téléphoniques aussi …


     


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