• La place Goudeau, les Hydropathes et le Bateau-Lavoir.



    Place Émile-Goudeau, un matin de février 2017 (Paris 18ème)

     

    Depuis 2010, un collectif d'artistes originaires de Montmartre ou de ses alentours fait revivre la tradition "hydropathesque" associant l'amour du vin et des lettres, autour d'évènements et de créations musicales, cinématographique, photographique, etc. …

    Auto-défini comme un "collectif artistique et festif", c'est en se réunissant régulièrement Place Émile-Goudeau qu'ils firent la connaissance de leurs défunts prédécesseurs et décidèrent de porter à leur tour ce flambeau éteint depuis le XIXème siècle. 

    Quand on leur demande "Pourquoi votre société a-t-elle pris le nom d'Hydropathe ?
    On apprend qu'il s'agit d'un jeu de mot sur le nom du fondateur : Goudeau, c'est-à-dire "goût d'eau" et, pour des gens qui n'aiment pas beaucoup l'eau… cela donne "hydropathes". Et de surcroit, toujours dans la même veine, la société tient ses séances à l'hôtel Boileau … ! 

    De l'autre côté de la place, il est un lieu mythique de la vie artistique parisienne : le Bateau Lavoir.

    Dès le début des années 1900, l'endroit devient rapidement un lieu de rencontre, où l'on remarque la présence de Paul Gauguin, Pablo Picasso, Kees van Dongen, Juan Gris, Constantin Brancusi, Amedeo Modigliani, Pierre Mac Orlan, Max Jacob, le Douanier Rousseau et de bien d'autres artistes moins célèbres.

    La maison est compartimentée en petits logements d'une pièce, répartis de chaque côté d'un couloir rappelant les coursives d'un bateau, ce serait l'origine du nom de "Bateau". Pour "Lavoir", ce nom lui aurait été donné par Max Jacob car au Bateau Lavoir les conditions de vies sont précaires : on y crève de chaud en été et de froid en hiver, tout comme dans les Lavoirs publics de l'époque.

    Malraux fera inscrire le Bateau Lavoir aux monuments historiques en 1969. Manque de chance, cinq mois plus tard, le bâtiment est détruit par un incendie.
    Il ne reste aujourd'hui qu’une petite partie du bâtiment original.


    >> Léon, gribouilleur place du Tertre.

     

     

     

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