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Les Parisiens passent le périphérique.
A Paris, la pression immobilière est très forte. Aujourd'hui seulement un foyer sur trois a la capacité d'acheter un appartement adapté à ses besoins.Cette inflation continuelle des prix de l'immobilier a entraîné l'embourgeoisement des quartiers populaires de Paris et de la première couronne, aussi ceux-ci ont vu leur sociodémographie changer profondément. On observe d'ailleurs ce phénomène dans de nombreuses villes mondialisées. A New York, par exemple, même Harlem commence à se "boboïser".
A Paris, ce mouvement centrifuge fait exploser les idées reçues d'un quart nord-est dévitalisé et paupérisé et d'une banlieue ouest aisée et engoncée dans son conservatisme.
Résultat, tout autour de la capitale, services et commerces se développent en parallèle de la boboïsation, et ces nouvelles adresses banlieusardes attirent également les Parisiens, rassurés par les lignes de métro qui s'étirent hors des frontières, et du Vélib' qui essaime ses bornes en proche banlieue.
Et, hors du périph', c'est au sud et à l'ouest que l'on retrouve le plus l'esprit village si cher à nos bobos. Au sud de Paris, les gares de Versailles sont empruntées chaque année par 4,5 millions de personnes. A l'ouest, à Boulogne, l'on sent que l'on est au commencement de quelque chose, car le Marais et Oberkampf ont démarré exactement ainsi …
En banlieue oui, mais pas n'importe laquelle !
Tags : bobos
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Commentaires
2Martine LapalueMercredi 9 Avril 2014 à 11:55Rassurez vous
Alors, ils ne seront plus parisien ... mais d'autres arrivent ...rassurez vous !1Gerald C.Mardi 8 Avril 2014 à 20:38
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J'adore ce genre de photos !