• Y'a quelqu'un ... ?

    Métro Pont de Sèvres (avril 2020)

     

    Confinement ... suite. Restez chez vous !

     

     


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  • Et s'il n'en reste qu'un ….

    Le Moulin de la Galette vu du 106 Rue Lepic, Paris 18ème

     

    Des 14 moulins qui existaient sur la butte Montmartre jusqu’au 19ème siècle, le Moulin de la Galette est le seul qui reste et il serait encore en état de marche, même s'il ne produit plus de farine depuis1834.

    Visible à l'angle de la rue Lepic et de la rue Girardon, il fut jadis une célèbre guinguette immortalisée par de nombreux peintres qui fréquentaient Montmartre : Renoir, Picasso, Toulouse Lautrec, Van Gogh…

    Aujourd'hui, il se trouve à l'intérieur d'une résidence privée et n'est donc plus accessible au public. Dans l'enceinte de cette résidence qui comprend la partie sud de l'impasse des Deux-Frères, se trouve également la mire du Nord, appelée aussi obélisque ou pyramide de Cassini, un monument servant de point de repère pour le tracé de la « méridienne » à partir de l'Observatoire de Paris.
    Une inscription sur le socle du monument de Cassini précise :
    "L'an MDCCXXXVI cet obélisque a été élevé par ordre du Roy pour servir d'alignement à la méridienne de Paris du côté nord. Son axe est à 2 931 toises 2 pieds de la face méridionale de l'Observatoire."
     Dans le système de triangulation autour de Paris, outre la mire du Nord, les autres références étaient la tour de Montlhéry au sud, le clocher de Brie-Comte-Robert au sud-est, la tour de Montjoie et le clocher de Saint-Martin-du-Tertre au nord.
    Vous voyez que le Moulin de la Galette n'est pas près de perdre le Nord … !


    >> Le moulin de la Galette vers 1910 © Albert Harlingue/Roger-Viollet.

    >> La mire du Nord.


     

     


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  •  Dumas sans Alexandre …

      32 rue Eugène Flachat et 51 boulevard Berthier_Paris 17ème

     

    Sortant du métro Porte de Champerret, je m'engage sur le boulevard Berthier jusqu'au rond-point herbeux de la Place Paul Léautaud. Sur ma droite s'ouvre la petite rue Eugène Flachat dont tout le côté gauche montre de cossues villas en briques rouges.
    Bien qu'elles aient toutes un air de famille, l'une d'elle attire le regard. C'est celle du numéro 32 car ici, la brique varie entre le bleu et le vert au niveau des étages principaux, puis passe au rouge tout en haut de l’édifice. La porte d'entrée est pourvue d'un fronton de type gréco-romain avec deux têtes de lion. Au centre de la façade, une sculpture représente une femme nue assise avec un ange derrière elle. Tout cela a beaucoup de grâce …

    Je reste là un long moment à observer puis à photographier tous ces détails lorsqu'une femme, un peu âgée, sort de l'immeuble et se dirige directement vers moi.
    - "Vous en pensez quoi ?" me fit-elle ?

    - "Jolie" dis-je un peu niaisement car à peine avais-je prononcé ce simple mot, je trouvais bien que c'était … un peu court !

    - "C'est la maison Dumas créé par Sédille" me dit-elle

    - "Ah ... ah" fis-je benoîtement. Car pour moi sa réponse est totalement obscure : Dumas ? Parle-t-elle d'Alexandre ? et Sédille, comme C cédille (ç) ?

    La suite de ses explications va grandement m'éclairer : Paul Sédille est un architecte pas totalement inconnu à Paris, car c’est à lui que l’on doit les Grands Magasins du Printemps sur le boulevard Haussmann. Et c'est à la fin des années 1800 qu'il conçoit, pour un riche marchand du nom de Dumas, cette magnifique demeure à la façade polychrome.

    J'allais quitter et remercier cette charmante dame, lorsqu'elle ajouta sur un ton un peu énigmatique :
    - " Faites donc le tour par la rue Alfred Roll, vous retrouvez le boulevard Berthier et là une autre surprise vous attend … "
    C'est ce que je fis et, en effet, au 51 du boulevard Berthier je retrouve une autre façade ornée de deux magnifiques bow-windows, où là encore le vert des briques faïencées s'étale sur toute la façade. Pas de doute, c'est la façade arrière de la maison Dumas qui va rejoindre celle de la rue Eugène Flachat.
    Si vous passez par-là, un double arrêt par le détour indiqué vous charmera sans doute …


    >> Paris : 32 rue Eugène Flachat.

    >> Paul Sédille, architecte.


     

     

     

     


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  •  

    Le jardin des Tuileries déserté _Paris _mars 2020

     

    A Paris, la ville est désertée et le silence s’installe au point de permettre aux Parisiens et Parisiennes d’entendre les oiseaux chanter. C'est l'effet positif du coronavirus.

    Au jardin des Tuileries, les grilles vont rester fermées pendant toute la période du confinement et seules les statues en pierre ou en bronze, immobiles, peuplent l'espace.

    Le site d'information routière Sytadin relève chaque jour 0 kilomètre de bouchons en Ile-de-France, du jamais vu ! Le mot d'ordre en cette période d'épidémie est : "Restez chez vous !" et il semble enfin avoir été entendu …

     

    >> Les consignes du confinement.

     

     

     


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  • 1000 billets.

     Villa du Danube, 14 novembre 2005 et 22 septembre 2019

     

    Depuis sa création en 2005, 15 ans déjà, voici donc aujourd'hui le 1000ème billet publié par Parisperdu !
    1000 billets, est-ce beaucoup, ou au contraire est-ce peu ?

    Un rapide calcul de la fréquence des "posts" donne un billet tous les 5,5 jours.
    Mon objectif d'un billet tous les 5 jours est donc quasiment atteint, et c'est pour moi, une petite satisfaction.
    Mais que de temps passé derrière l'objectif ou devant le clavier … depuis ce 14 novembre 2005 et ce premier billet intitulé "Villa du Danube" … Aussi, m'a-t-il semblé tout naturel de retourner dans cet étrange quartier parisien de la Mouzaïa et de nouveau à la Villa du Danube, juste pour la publication de ce 1000ème !

     

    >> Villa du Danube, 14 novembre 2005.

     


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