• Les couvreurs-zingueurs de Paris au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco ?

    Les couvreurs-zingueurs de Paris au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco ?

     

    Actuellement, 80% des toits parisiens sont recouverts de zinc, une matière qu’il faut renouveler tous les 50 ans, un chantier permanent mené à bien par des couvreurs-zingueurs, des hommes harnachés au-dessus du vide ou juchés sur des échelles.

    Aujourd'hui, les couvreurs de Paris militent pour que leur profession soit inscrite au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Ils sont les gardiens d’un océan de gris, de tous ces toits de zinc qui participent au caractère unique de la capitale. Car depuis Napoléon III, tous les immeubles haussmanniens sont recouverts de zinc, un matériau peu cher et facile à installer. C’est ainsi que, peu à peu, une forêt métallique a recouvert Paris de gris, rendant largement visible, depuis le ciel, la transformation de la capitale par le baron Haussmann.
     
    Le zinc a aussi permis aux architectes d’utiliser peu de charpentes, laissant plus d’espace intérieur pour y vivre. Sont alors apparues les chambres sous les toits, les chambres dites "de bonnes", elles aussi typiques de Paris.
    Ces toits au charme désuet sont devenus l'un des symboles de la capitale, immortalisés par la photographie, la peinture ou le cinéma. C’est là, par exemple, qu’Henri Verneuil situe la course-poursuite de Jean-Paul Belmondo dans « Peur sur la ville » (1975). Tandis que sur l’affiche de « Paris nous appartient », de Jacques Rivette (1958), Gianni Esposito arpente le toit du Théâtre de la Ville.

    Pour obtenir la reconnaissance de l'Unesco, une première étape a été franchie en juin dernier lorsque le savoir-faire du couvreur-zingueur parisien a été inscrit à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel français.

    À terme, les couvreurs-zingueurs souhaitent que les toits eux-mêmes soient reconnus par l’Unesco, cette fois par une inscription au patrimoine matériel mondial : les toits de Paris auraient alors une valeur universelle.
    Mais la démarche est compliquée et, surtout, il reste à convaincre Anne Hidalgo, fervente militante de la végétalisation des toits, et … toujours là pour la casse des traditions, des particularités et du patrimoine de Paris ! Non Parisperdu ne lui dit pas merci …


    >> C'est le lieu exact où les toits de Paris paraissent s’étendre à l’infini …

    >> La couleur de Paris.

    >> Les chambres sous les toits, les chambres dites "de bonnes", elles aussi typiques de Paris.

     

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  • Commentaires

    2
    PB
    Lundi 5 Février 2018 à 18:56

    Vous trouverez ma réponse à votre commentaire,

    ici :

    http://parisperdu.blogg.org/paris-ne-vous-dit-pas-merci-monsieur-delanoe-a115774240

     

    et là :