•  Pipi popo.

    Uritrottoir sur l'Île Saint-Louis (Paris 4ème)

     

    C'est la dernière idée d'Hidalgo, les pissotières "écologiques" dites "Uritrottoir", une invention d'une société nantaise qu'elle s'est empressée d'adopter.
    De quoi s'agit-il ? Proposer aux répugnants individus qui urinent dans la rue au vu et au su de tout le monde, de le faire dans des trucs rouges et moches, avec des petites fleurs au-dessus - et évidemment rien pour se laver les mains.
    Alors là, on tend vers le degré zéro de la civilisation, l'encouragement à l'exhibitionnisme, et de surcroît la "chose" n'est pas très inclusive puisque les femmes ne peuvent pas s'en servir !

    Quand on pense qu'au même moment les toilettes "Art nouveau", protégées monuments historiques, sur la place de la Madeleine, sont livrées aux vandales et aux squatters, on comprend que le patrimoine et la beauté de Paris sont vraiment les dernières choses qui comptent pour la maire de Paris.

     

    >> Ginette, boulevard Arago.

     


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  • Fermeture estivale

     

    Comme chaque année, à l'occasion des vacances d'été, Parisperdu fait une pause.

    Mais nous vous donnons rendez-vous ici, dès le 27 août 2018.

    Messagerie et réseaux sociaux restent bien évidemment ouverts H24. 

    Alors pour nous contacter, c'est au choix via :Fermeture estivaleFermeture estivaleFermeture estivaleFermeture estivale


    Parisperdu vous souhaite de très bonnes vacances !

     

     

     

     

     


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  • Où est passé l'argot parisien ?

     Restaurant "Le Louchébem", angle du 31 Rue Berger, 75001 Paris

     

    « L'argot est mon patois », disait Alphonse Boudard qui avait passé sa petite enfance chez des paysans avant de revenir, jeune adolescent, à Paris où il était né.
    Mais l'argot parisien, le parler de Paname existe-t-il encore ? C'est fort douteux car ce parler populaire qui se "jactait naguère en toute honnêteté chez les prolétaires au turbin" a subi le sort des autres patois de France : la télévision unitaire, l'élévation du niveau de vie, la mondialisation et le fameux "vivre ensemble" ont eu leur peau.

    Il faut bien se rendre à l'évidence, le patois de Paris a bel et bien disparu, tout comme le populo de Paname, le Titi Parisien ou l'accent délicieusement pointue d'Arléty. Car oui les parisiens ont changé et entre des bobos hors-sols qui se vautrent en permanence dans une novlangue aveugle et des gens dont la qualité de langage n'est pas la première préoccupation, c'est alors toute une partie du patrimoine français qui disparaît : celui de Paname...de Ménilmuche...et des Halles anciennes où étaient parlés le patois des Louchébem et l'Argomuche.
    Le louchébem, la langue verte des bouchers des Halles, n'a plus sa place à Rungis. C'est dommage car à ce rythme les abattoirs vont bientôt ressembler à un laboratoire de Fleury Michon. Et désormais certains mots de l'argot d'antan n'ont plus leur place que chez des auteurs de romans policier qui assument ce que l'on pourrait assimiler à un devoir de mémoire.

    Finalement, faut reconnaitre que "les mectons d'aujourd'hui, si tu jactes en homme, ils entravent que dalle, à croire qu'ils ont les esgourdes ensablées, ou le cibouleau dans les pompes", comme aurait dit Michel Audiard … ou encore Frédéric Dard !

     

    >> Le Parisien n'est qu'un provincial de passage ...

    >> Tout le monde déteste les parisiens ...

     


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  • Willy Ronis par Willy Ronis.

     

    "Willy Ronis par Willy Ronis", telle est l'appellation - quelque peu osée - choisie pour cette exposition qui se tient actuellement au Pavillon Carré de Baudouin, dans le 20ème arrondissement.
    Car en effet, cela fait bientôt 9 ans que Willy nous a quittés, alors comment pourrait-il, en personne, nous présenter ses photographies ?

    Aussi, pour que ce soit l’exposition de Willy Ronis "par Willy Ronis", l'organisateur a souhaité que les spectateurs puissent le voir et l’entendre parler de sa vie, de son œuvre. Et pour cela, il y a trois films à notre disposition, au rez-de-chaussée, à l’étage et dans l’auditorium. Dans cette dernière salle, un film d’une heure présente une autobiographie détaillée du photographe afin que nous puissions nous imprégner totalement de l'homme et de son univers.

    Finalement, avec près de 200 clichés, le Pavillon Carré de Baudouin retrace pleinement l’œuvre de Willy Ronis, de ses débuts à ses dernières photos, en passant par ses voyages à l’étranger et ses séjours en France.

    Ronis aurait particulièrement apprécié que cette expo se tienne ici, à Ménilmontant, son quartier de cœur. Il aurait aussi certainement aimé que l'expo soit gratuite pour le public et… c'est le cas.
    Encore une fois, merci Willy …

     

    >> Willy Ronis et Parisperdu

    >> Willy Ronis par Willy Ronis, le dossier de Presse.

     

     

     


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  • Mai 68 a 50 ans !

    Pont du Carrousel _ Paris, mai 1968

     

     

    Il y a 50 ans, la France s'enflammait. Il y a 50 ans, le Quartier latin à Paris se couvrait de barricades, et des ouvriers bloquaient les usines. Le pays entier s'immobilisait alors que la société changeait profondément. ...

    Mais aujourd'hui, que nous reste-t-il de Mai 68 ? Quel héritage nous a été transmis par cette génération en révolte ? On sait désormais que le talent des créateurs de slogans travaillés dans les ateliers de la Sorbonne s'est reconverti dans les agences de pub !
    Et, au-delà de son aspect festif, le mouvement de Mai 68 précipita la grande désagrégation des sociétés occidentales, par la remise en cause des valeurs traditionnelles : la famille, l'autorité, la nation …
    Un anniversaire à fêter ? Oui ou non ? A vous de choisir et aussi peut-être de poster ici votre avis …

     

    >> Mai 68 déjà sur Parisperdu

     


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