• Au 35 de la rue de Bagnolet ... vous êtes ... Villa Riberolle : l'une des plus attachantes impasses de ce quartier du 20ème.
    Aujourd'hui encore, la villa est pleine de vie, avec son garage, son atelier de sablage et de métallisation et son entrepôt d'objets indiens (Le Bateau de Safran) ... Entre ateliers et entrepôts, de nombreux artistes ont élu domicile.

    Avancez jusqu'au coude, au fond de l'impasse, là où les lieux - presque à l'abandon - sont teintés d'une atmosphère un brin nostalgique d'un Paris d'un autre temps.

    Avant de ressortir par ce porche et d'affronter la ville et sa grisaille, ressourcez-vous ici encore une fois : la tête au vert et les pieds sur le pavé, ...
    Allez flâner Villa Riberolle : dépaysement garanti ... !


    >> La Villa Riberolle aujourd'hui.

    Attention : le week-end, pas d'accès à la villa Riberolle : la grille est fermée

     

     


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  • Octave Chanute est quasiment inconnu en France ... mais il est célébrissime aux Etats-Unis.
    Plus de 64 500 occurrences pour Octave Chanute dans Google, 61 300 dans Alta Vista, ... ! Cette célébrité ne pouvait pas échapper aux moteurs de recherche !

    Mais qui est donc Octave Chanute ? C'est un ingénieur américain d'origine française - mort en 1910, qui - au même titre qu'Ader, Blériot ou Farman - fut l'un des pionniers de l'aviation.
    A Paris, Octave Chanute a donné son nom à cette place, en contrebas de "La Campagne à Paris".

    "La Campagne à Paris" ?
    C'est un îlot de sérénité, un havre de repos, un royaume de villas secrètes ...
    Le calme verdoyant de ces petites maisons fleuries (92 pavillons achevés en 1926) étonne au milieu de l'agglomération parisienne. Ce lieu - délicieux à la belle saison - est préservé de l'envahissement des voitures car, on n'y accède que ... par des escaliers, à partir des rues environnantes.

    Alors n'hésitez pas à grimper l'escalier de la place Octave Chanute ... là-haut  un lieu rare et fleurant bon la nature vous attend ... !


    >> Octave Alexandre Chanute ... born in France but an American citizen ! 

    >> La Campagne à Paris : le royaume des villas secrètes.




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  • Hélène aura été concierge toute sa vie. Elle est même née dans la loge où sa mère exerçait déjà ce métier pendant la guerre de 40.

    Aujourd'hui Hélène doit vivre de sa maigre pension dans cette pièce unique ... un concentré de sa destinée.
    Aussi, pour avoir un peu plus d'espace, Hélène est souvent sur le pas de sa porte ... mais n'est-ce pas le propre de toute concierge ?
    Elle peut ainsi renseigner les personnes qui se sont égarées dans cette impasse du 34 de la rue Henri Chevreau.
    Le plus souvent ce sont de bien jolies jeunes filles à la recherche de l'Atelier du Passage, qui pour 15 Euros de l'heure, recrute des modèles pour des poses de nues académiques.

    Souvent, Hélène leur envie leur jeunesse et leur grâce ... des qualités qui l'ont fui depuis déjà bien longtemps.

    >> A découvir, à deux pas, le Théâtre Popul'air du Reinitas ...



     


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  • Il règne, ici,  une impression de lenteur, d'éloignement et d'étrangeté au monde moderne ...

    C'est tout le charme du quartier Charonne.
    Car, Charonne c'est la rue des Prairies, mais aussi : la rue des Haies; la rue des Maraîchers; la rue du Clos... Tous ces noms témoignent, s'il en est besoin, de l'ancienne vocation agreste de Charonne qui se distinguait alors de Belleville ou de Ménilmontant dont la vocation était plus artisanale, voire plus industrielle.

    Cet héritage du passé survit encore aujourd'hui : la rue des Prairies reste un havre de paix.


    >> Cette Photo est publiée en hommage à Pierre Sansot, auteur « Du bon usage de la lenteur » (Editions PAYOT)


    >> Voir aussi : "Rue des Prairies" : le film ... 
    Contrairement à ce que le titre de ce film pourrait laisser penser, il n'a pas été tourné dans la partie du 20e où se trouve la rue des Prairies, mais dans une grande friche des hauts de Belleville, entre l'actuelle Place des Fêtes et l'actuel Parc de Belleville.

     

     

     


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  • A cette époque, la place de Rungis était librement ouverte sur une gare de Marchandise reliée au réseau de
    la Petite Ceinture.
    Là, tout était à l'abandon : les hangars, les quais de déchargement, les wagons, ...

    Dans la vaste cour de cette ancienne gare, des « boat-people » avaient élu domicile dans des cabanes construites de bric et de broc avec des planches et des palettes récupérées sur le site : une favela en plein Paris !

    Certains hangars avaient déjà été rasés et faisaient place à un terrain vague où les gamins du quartier venaient jouer au foot après l'école.
    A Paris comme à Rio, le terrain de foot jouxte souvent la favela !

    Puis la SNCF loua l'emplacement à une société de tri et de recyclage de déchets. Les « boat-people » furent invités à « aller voir ailleurs ».
    Quand on est « boat-people », on n'est à priori pas recyclable et ... le tri est vite fait ...

    Aujourd'hui, le site fait l'objet d'un grand projet qui excite tout le « landerneau » écologique : l'ECOZAC de la place de Rungis; le nom sonne haut et fort. Il s'agit de faire aussi bien qu'à Londres ou qu'à Fribourg, en Allemagne, où des projets similaires ont déjà vu le jour.

    Mais les promoteurs immobiliers veillent au grain, il ne faudrait pas laisser échapper les trois hectares de l'une des dernières friches industrielles de Paris intra-muros.

    Eux aussi sont pour le développement durable ....  



    >> Vue aérienne du site


    >> L'ECOZAC de la place de Rungis

    >> L'Association « Les Peupliers » 




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