-
Par barreteau le 2 Août 2020 à 10:30
Nos vacances au bord de la mer : à Port-du-Masque …!
Comme chaque année, à l'occasion des vacances d'été, Parisperdu fait une pause.
Mais nous vous donnons rendez-vous ici, dès le 31 août 2020.Messagerie et réseaux sociaux restent bien évidemment ouverts H24.
Parisperdu vous souhaite de très bonnes vacances !
votre commentaire -
Par barreteau le 20 Juillet 2020 à 10:51
A Montmartre, parvis du Sacré-Cœur, 75018 Paris _ juillet 2020
A Paris durant l'été on constate un départ des habitants, c'est l'effet des congés annuels.
Un mouvement que Charles Aznavour a parfaitement mis en chanson :
"Chaque rue chaque pierre
Semblait n'être qu'à nous
Nous étions seuls sur terre
A Paris au mois d'août"
Mais cette année dans la capitale, le vide est encore plus flagrant car les touristes n’arrivent pas, c'est l'effet de la pandémie Covid-19.Ainsi à Montmartre le quartier est déserté par les touristes. Les images du parvis du Sacré-Cœur presque vide sont surréalistes car normalement, en été, la place est noire de monde agglutiné les uns aux autres pour admirer l’une des plus belles vues de Paris.
Mais aujourd'hui, les Asiatiques ou les Américains sont aux abonnés absents. Sur la place du Tertre, habituellement pleine à craquer, les célèbres portraitistes sont au chômage technique. Et les terrasses sont loin de faire le plein à l’heure du déjeuner.
Oui, en cet été 2020, Paris recherche désespérément ses touristes.
>> Léon, gribouilleur place du Tertre.
>> Paris, guide à l'usage du touriste averti.
5 commentaires -
Par barreteau le 14 Mai 2020 à 11:07
Rue des Tennis Paris 18ème_ Photo: ©Jean-Mounicq_1980
Jean Mounicq commence timidement sa carrière de photographe en 1954. Puis, en 1958, il rencontre Henri Cartier-Bresson, rejoint l'agence Magnum et parcourt alors l’Europe avec son appareil.
De 1961 à 1974, il collabore avec le magazine "Elle" pour lequel il va réaliser une série de portraits des artistes marquants des années 60 et 70.
Mais à partir de 1975, il cesse ses collaborations avec la presse et commence un travail personnel "au long cours" sur les villes européennes, principalement Venise, puis Rome et surtout Paris qui donnera le fantastique ouvrage "Paris Retraversé", publié en 1992 et qui lui vaudra le prix Nadar.
Dans "Paris retraversé", Mounicq va faire, quartier par quartier, rue par rue, un inventaire photographique systématique, méticuleux et quasiment surréaliste des cours, des ruelles, des portes, des inscriptions, … bref en un mot de tout l'insolite qui est l'essence même de cette ville.
Trois ans plus tard, en 1995, il réédite cet exploit avec "Paris ouvert", une œuvre symétrique de "Paris retraversé", car "Paris ouvert" s'intéresse aux grands espaces de la capitale : les Tuileries, les Invalides, La Défense, Bercy, La Villette mais aussi aux quais et aux jardins de la Capitale, avec toujours l'obsession de capter l'étrangeté du détail ou de choisir l'angle qui rend intense la beauté de l'ensemble.Une grande partie de son travail sur Paris est conservé au musée Carnavalet. Et, en février 2020, il fait don à l’Etat de l’ensemble de son fonds photographique : 130 000 négatifs avec les planches-contactes afférentes, 2450 tirages, 6500 diapositives, ainsi que ses archives renseignant sa carrière et ses projets.
La donation Jean Mounicq rejoint donc à la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine (MAP) les fonds "auteurs photographiques", aux côtés d’André Kertész, de Jacques-Henri Lartigue ou de Willy Ronis ... Mounicq y est désormais en bien belle compagnie !>> Jean Mounicq, 50 ans de Photographies.
votre commentaire -
Par barreteau le 16 Avril 2020 à 13:54
Métro Pont de Sèvres (avril 2020)
Confinement ... suite. Restez chez vous !
votre commentaire -
Par barreteau le 17 Février 2020 à 10:40
Rue de Belleville et place Fréhel _ Paris 20ème (avril 2011)
La réponse sera : oui mais … Car si j’aimerai bien photographier Belleville aujourd’hui, je cale un petit peu parce que je ne suis pas encore tout à fait décidé. Enfin, je le ferai peut-être parce que j’y suis très attaché et l'ai déjà beaucoup photographié…
Mais je suis mû par deux envies contradictoires.
L’une est de montrer ce qui n’a pas changé, ce qui alimente la nostalgie. Et il y a encore à faire dans cette voie-là. Mais ça n’est pas suffisant, c’est un peu passéiste. Il faut aussi montrer les nouveaux aspects. Mais je trouve ces nouveaux aspects pas tellement excitants… aussi c’est difficile.
Et encore ce n'est pas la seule difficulté. L'autre difficulté vient de l'aspect sécuritaire qui à l'évidence s'est beaucoup dégradé depuis l'époque - pourtant pas si lointaine – où j'arpentais allègrement les rues de Belleville et de Ménilmontant.
Tout au long de ces 6 années (1994-99) où j'ai accumulé plus d'un millier de photos dans les rues, les villas et les impasses de ces quartiers Est de la capitale, je n'ai connu que du bonheur et très peu de situations difficiles, à part: "T'arrêtes avec ta Tour Eiffel !" .
Mais il faut dire que la drogue et ses dealers n'avaient pas encore totalement gangréné ces quartiers.
A l'époque, se promener avec un appareil photo à la main n'avait rien de suspect, les seules remarques tournaient bien souvent autour de : "Vous êtes de la mairie, vous êtes en repérage pour raser le secteur ?" Jamais je n'ai ressenti de lourds regards vers l'appareil, comme si au coin de rue suivante on voulait vous l'arracher des mains …Bien évidemment, il reste encore des photos à faire dans les rues de Belleville pour nous montrer ce quartier à part, cette ville loin de la ville … mais aujourd'hui, ce n'est ni facile ni sans risque.
>> "Pas de Photos".
>> "T'arrêtes avec ta Tour Eiffel !"
>> "C'est privé !"
>> "Vous êtes de la Mairie ?"
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique